Une nouvelle modélisation issue de la Copenhagen General Population Study, publiée dans l’European Journal of Preventive Cardiology (septembre 2025), montre qu’une réduction marquée du cholestérol résiduel pourrait abaisser de manière substantielle le risque d’événements athérosclérotiques (ASCVD) chez les femmes comme chez les hommes.
L’analyse a porté sur plus de 100 000 participants sans antécédent cardiovasculaire, suivis pendant 12 ans. Durant cette période, 4 946 femmes et 6 043 hommes ont développé une maladie cardiovasculaire athéroscléreuse. Les chercheurs ont ensuite estimé l’impact potentiel d’une réduction agressive du cholestérol résiduel.
Chez les sujets à très haut risque cardiovasculaire, abaisser le cholestérol résiduel de 77 mg/dL pourrait réduire le risque absolu d’ASCVD à 10 ans de 13 à 17 % chez les femmes et de 15 à 20 % chez les hommes. Une réduction de 39 mg/dL serait associée à une baisse de 7 à 10 % du risque chez les femmes et de 9 à 11 % chez les hommes. Les bénéfices apparaissent plus importants chez les utilisateurs de statines, en raison de leur risque initial plus élevé.
Selon les auteurs, les bénéfices sont plus marqués chez les patients déjà sous statines, reflétant leur risque initial plus élevé. Ces résultats confirment que le cholestérol résiduel constitue une nouvelle cible thérapeutique complémentaire au LDL-cholestérol, ouvrant la voie à des stratégies de prévention cardiovasculaire plus globales et personnalisées.
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L’équipe de rédaction Tempo Today