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Réforme de l’accréditation : du bon et du moins bon selon la SSMG

Le Conseil d’Administration de la SSMG a pris connaissance de la note de l’INAMI (Doc CNMM 2021/110) concernant le projet de révision de l’accréditation des médecins. Du bon et du moins bon", conclue la SSMG dans un communiqué.

"À la lecture de ce document de 5 pages, il apparaît que cette réforme propose que chaque médecin établisse un plan de formation personnel basé sur ses besoins individuels mais aussi sur des objectifs impératifs de santé publique et sur des besoins démontrés, avec des objectifs spécifiques, et prévoyant aussi dans cette démarche un rôle aux sociétés scientifiques de priorisation de thèmes pour la formation propre à chacune des disciplines", précise la SSMG dans un communiqué.

"Le document parle également de l'intégration, afin d’améliorer la qualité des formations, de nouvelles méthodes d'apprentissage qui soient adaptées à la pratique, orientées résolution de problème, incitatives à une forte implication du/de la participant·e et, enfin, adaptées à son niveau."

"Dans le cadre de cette même réforme, la valorisation du médecin accrédité garderait une partie fixe forfaitaire mais comprendrait aussi une partie variable proportionnelle, non seulement à l'activité du médecin, mais aussi à sa performance sur base d'indicateurs de qualité et d’efficience." 

Le rôle des GLEMs serait renforcé avec la possibilité de créer des plateformes collaboratives où le travail en réseau et la multidisciplinarité seraient stimulés. Tout cela prendrait la forme d'un portfolio électronique que le/la participant·e aura à compléter, tout au long de sa formation." 

"Enfin, il est dit que cette implémentation serait progressive et liée à un caractère obligatoire du système d'accréditation, tout en maintenant l'accès à la nomenclature à tout·e prestataire n’étant pas accrédité·e"

"La SSMG se réjouit d’être pressentie comme une partenaire privilégiée et un fournisseur fixe de la formation continue. Définir des objectifs prioritaires permettra d’améliorer la qualité des soins. Nous soutenons le souhait de valorisation des apports à la gestion qualitative des soins (participation aux collèges et autres mandats). La SSMG est satisfaite que cette réforme débutera par une phase pilote. " 

"Toutefois, la SSMG s'inquiète des mécanismes d’implémentation d’un tel mode d’accréditation : système informatique, exploitation de nouveaux modes d’apprentissage adaptatifs qui nécessitent plus de technique et plus de financement pour être opérationnels." 

"Longtemps réclamés, des indicateurs de qualité et d’efficience nécessitent, eux-aussi, des avancées préalables en matière de DMI. En effet, il n’est plus acceptable d’obtenir de l’INAMI des feedbacks sur des prestations réalisées 2 ou 3 années plus tôt, comme c’est encore le cas actuellement. Le DMI devrait pouvoir générer ces informations et analyses en direct." 

"De plus, la SSMG s’étonne d’un système d’accréditation obligatoire mais garantissant malgré tout un accès à la nomenclature à tous les médecins, qu’ils soient, ou non, accrédités."

"Concernant les GLEMs, la SSMG constate que le networking désiré ne tient pas toujours compte des missions propres à chaque prestataire : pharmacien·ne·s, kinésithérapeutes, infirmier·ère·s, ... Ces GLEMs devraient impérativement tenir compte des réalités de terrain : surcharge de travail, horaires décalés entre les professions, gardes, …"

"Bien que reflétant la pratique du médecin, les feedbacks ont un tel retard sur sa pratique que leur analyse en GLEM perdent beaucoup de leur intérêt. Des indicateurs plus à jours sont à trouver pour encourager une amélioration constante des pratiques." 

"La SSMG s’est, d’ores et déjà, engagée dans cette démarche qualité en proposant une indexation plus claire de ses formations, en formant ses cadres aux méthodes innovantes de pédagogie et en proposant une aide à la gestion du portfolio de ses membres. Nous espérons être intégrés tant dans la finalisation de ce projet que dans une campagne de sensibilisation du monde médical."

L’équipe de rédaction Tempo Today

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4 comments on “Réforme de l’accréditation : du bon et du moins bon selon la SSMG”

  1. beaucoup de bla-bla...
    La SSMG veut devenir incontournable, je considère qu'il y a conflit d'intérêt et volonté monopolistique de cette société très conservatrice et donc porteuse de progrès.
    Donc beaucoup d'administration en plus pour le médecin , et sûrement pas de qualité (seulement informatique) à prévoir: soit de l'antimédecine clinique ,: un désastre en vue et déjà en place sur le terrain !

  2. Je m'inquiète de la possible introduction de "bonus" à "la performance" pour les médecins:
    tout est dans l'application. Mais s'il s'agit pour le médecin de gagner plus en, par ex, prescrivant moins de ceci ou cela (kiné, scanner, etc) il y a clairement conflit entre les intérêts du médecin et ceux du patient.
    Cela est inacceptable, même s'il s'agit de protéger les intérêts de la société, en l’occurrence le budget des soins de santé qui ne peut être infini.

  3. Nous allons droit vers la gestion microscopique (micro-management) de l'activité médicale. Nous avons livré nos libertés professionnelles à l'administration qui semble peuplée de fonctionnaires imaginatifs et anti-médecin. La médecine libérale est plus que menacée, elle est condamnée. La nouvelle accréditation est évidemment inacceptable, ingérable, invasive, coûteuse et inutile? Oui, l'INAMI est est tout à fait consciente. La solution? La rendre obligatoire!!! Et à chaque étape se trouvent des médecins pour nous plomber, que ce soit la SSMG ici, ou le Dr Marc Noppen, de l'UZ, qui dézingue les médecins dans l'interview donné à Knack (https://www.levif.be/actualite/belgique/les-medecins-belges-gagnent-ils-trop-d-argent-donnons-a-tous-les-medecins-un-salaire-fixe-les-specialistes-aussi/article-normal-1504203.html?cookie_check=1639944798) -- article de désinformation réellement diffamatoire envers la médecine belge. En ce moment les nouveaux assistants apprennent à pointer à l'hôpital. Tout semble aller vers des médecins soumis à de grosses entités, administration INAMI et grands groupes (réseaux). On ne fait plus confiance à notre profession libérale. Alors évidemment, si nous sommes soumis à tant de contrôle, cela sera-t-il compatible avec un statut d'indépendant? Probablement qu'ils y parviendront, nous aurons le moins bon des deux mondes, l'insécurité de l'indépendant bridé et l'hypercontrôle du salarié. Il ne suffira plus qu'à interdire très vite tout dépassement d'honoraire, et ce sera réglé. Je suis très pessimiste.

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