La maladie du foie gras débute par une accumulation de graisses dans le foie. Si elle peut rester silencieuse, elle peut aussi évoluer vers une inflammation chronique conduisant à une fibrose, une cirrhose ou un cancer. Les raisons de cette aggravation restent encore mal comprises.
Le cancer du poumon chez les non-fumeurs représente 15 à 20 % des cas dans le monde. Aux États-Unis, l’incidence annuelle est de 14,4 à 20,8 pour 100.000 personnes-années chez les femmes et de 4,8 à 12,7 chez les hommes.
Une étude menée auprès de plus de 93.000 participants de la UK Biobank révèle qu’une meilleure force de préhension est associée à un risque moindre de progression de l’obésité préclinique et de mortalité toutes causes confondues.
Des chercheurs de l’Université d’Édimbourg ont identifié une corrélation génétique significative entre la fonction cognitive dans l’enfance et la longévité, fournissant la première preuve moléculaire que ces deux traits partagent des déterminants génétiques communs.
S’il peut apaiser, réduire le stress et stimuler l’ocytocine, le « toucher » n’a pas toujours des intentions bienveillantes. Selon une étude menée par Richard Mattson à l’Université de Binghamton (État de New York) certaines personnes utilisent le contact physique comme outil de manipulation dans leurs relations amoureuses.
Une alimentation riche en produits d’origine végétale n’est bénéfique pour la santé cardiovasculaire que si ces aliments sont peu ou pas transformés selon une nouvelle étude.
Le Conseil général de l’INAMI a approuvé ce lundi le budget des soins de santé pour 2026, fixé à 41,3 milliards d’euros. Si les hôpitaux restent fragilisés, ce sont surtout les médecins qui, selon l’ABSyM, « sont touchés de plein fouet ». Le syndicat déplore que les 150 millions d’euros d’économies exigées par le ministre Frank Vandenbroucke dans sa lettre de mission soient devenues réalité, auxquels s’ajoutent 62 millions déjà prévus et 16 millions retenus sur la masse d’indexation.
Bonne nouvelle pour les jeunes femmes souhaitant devenir mères après un cancer du sein : selon les résultats actualisés de l’étude internationale POSITIVE, l’interruption temporaire du traitement hormonal pour tenter une grossesse n’accroît pas le risque de récidive, même après un suivi médian de six ans.
Les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) développent plus souvent des cancers du poumon graves et difficiles à traiter. L’étude IDeATIon révèle que le virus altère profondément la réponse immunitaire antitumorale, en particulier celle des lymphocytes T CD8, cellules clés dans la destruction des tumeurs.
Une équipe franco-américaine montre que la consommation d’émulsifiants par des mères allaitantes peut altérer le microbiote intestinal de leur progéniture et accroître leur risque futur de maladies inflammatoires et métaboliques.
Moins de la moitié des patients atteints de diabète de type 2 (DT2) et d’une comorbidité cardiovasculaire reçoivent un traitement conforme aux recommandations cliniques, selon une étude allemande menée sur 17 175 patients âgés en moyenne de 71 ans. Pourtant, le respect des lignes directrices améliore nettement la survie et réduit le risque d’événements cardiovasculaires majeurs.
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C'est très bien écrit, Monsieur De Moor, c'est une belle synthèse. MERCI beaucoup.
Il est regrettable que nous ne puissions pas nous concerter (Médecin de la Mutuelle, Médecin du Travail, etc... pour voir ce que nous pourrions mettre en place "en amont" avant d'arriver au statut "d'Invalide"... Y compris la Personne concernée par ce "burn-out"...
Mais je me suis laissé dire que nombre de Médecins de la Mutuelle étaient eux-mêmes proches de ce "burn-out"... de sorte que la boucle semble bien bouclée...
Bref, ne nous en faisons pas trop, "ça va y aller" comme dirait ma Petite Fille...
Cet article du confrère De Moore me choque. D'abord parce qu'en termes de maladies chroniques, le burn-out n'est absolument pas la seule maladie concernée. Dans l'ensemble des maladies chroniques, quelle est la part, le pourcentage, de celles dues au burn-out? Cela n'est pas précisé. Ensuite, plus spécifiquement vis-à-vis du burn-out, parce que le confrère De Moor considère ce problème en termes personnels. Il semble ignorer le contexte dans lequel les individus travaillent. Or nul ne peut ignorer que ce contexte a considérablement changé depuis une vingtaine d'années : la pression exercée sur les employés et ouvriers, tant dans le secteur public que privé, a considérablement augmenté. Il est demandé (le mot est faible) d'en faire toujours plus, toujours plus vite, avec toujours moins de moyens et de temps. Et cela pour une seule raison, tant dans le public que le privé : l'argent. Pour le secteur privé il s'agit de maximiser les bénéfices des actionnaires, pour le secteur public il s'agit de faire un maximum d'économies. Dans tous les cas, le processus est le même : pressuriser au maximum les gens pour tirer un maximum de bénéfices ou d'économies. La question du burn-out ne se pose donc pas au niveau individuel mais elle questionne notre modèle de société. Imputer l'importance du nombre des burn-out aux personnes, c'est éviter de se poser la question essentielle : pourquoi de plus en plus de personnes tombent-elles en burn-out? Comment se fait-il que notre mode de fonctionnement sécrète autant de burn-out? Ne poser la question qu'en termes individuels c'est faire l'impasse sur les véritables responsabilités dans un système qui dysfonctionne, et sur les changements inévitables à opérer. En d'autres termes : c'est se priver du moyen de résoudre le problème. Remettre au travail des gens en burn-out en les replaçant dans les mêmes conditions qui ont généré le burn-out ne peut que conduire à davantage de burn-out, voire à des comportements encore plus graves, par exemple suicidaires. Je ne suis pour autant pas naïf : je sais qu'il existe probablement des petits malins qui profitent habilement et honteusement de notre système de sécurité sociale si généreusement bâti par nos ancêtres. Mais je suis certain que ceux-là sont minoritaires, et je n'ai aucun doute quant à une soit-disant complaisance des Généralistes, et encore moins celle des Médecins Contrôleurs. En conclusion, selon moi, on ne résoudra le problème endémique du burn-out qu'en agissant sur les causes qui l'ont généré. Dr Jl Seillier.
Le « Bon Docteur » est une espèce dont l’habitat a presque entièrement disparu, remplacée par une nouvelle, la « Santé Publique ».
Celle-ci a d’autres ambitions que la cohorte des « Bons Docteurs » qui s’effiloche sous nos yeux. Tout particulièrement celle de dispenser des soins équivalents à l’ensemble de la population dans les mêmes conditions, de la même manière. Accessibles (en temps, en lieu, en prix, en matériels,…) réglementés, continus, strictement enregistrés et contrôlés, correspondants aux objectifs du Système de Santé Publique, etc.
Songeons aux conditions variables de remboursement et de prescription des différents médicaments, à l’évolution de ce qui est permis (ou imposé) aux différentes variétés de Prestataires médicaux (Rappel : la quasi disparition de la liste jadis longue des actes de petite chirurgie qui faisaient le quotidien des médecins belges voici 50 ans) comme aux structures de dispensation de soins (nombre d’accouchements chaque année, chirurgie complexe de l’œsophage,…).
Il faut noter que le « Bon Docteur » était un produit de luxe qui ne répondait à aucune de ces ambitions et dont l’individualisme s’y opposait même.
Celles-ci sont le mieux rencontrées non pas par des individus, si dévoués et compétents étaient-ils, mais par des « structures » dépendant du et organisées par le Système.
Bien évidemment, cela nécessite une refonte complète du rôle et surtout du statut social (et, partant, du statut financier) des médecins employés par le Système dans ces structures.
Le rapport Patient-Médecin, par exemple, a été remplacé par le fait que le Patient ZZZ est désormais un patient du Groupe de Soins YYY.
Il y a dès lors deux relations bien distinctes : Prestataire médical XXX -- Groupe de Soins YYY et Patient ZZZ -- Groupe de Soins YYY.
Faire croire aux jeunes qu’ils pourront être de « Bons Docteurs » à la mode du temps passé serait une escroquerie. Leur enseigner cette façon d'exercer serait une faute grave.
en plus des étudiants ayant terminés leurs études de médecine ne sont pas acceptés pour se spécialiser en médecine générale ,alors que des étudiants avec une 2ème session ont été acceptés avant d'avoir passés les examens de 2ème session QUID ???
L'intérêt principal d'un examen ou d'un concours d’admission est de décourager de s'y présenter les éventuels candidats qui sont absolument certains de ne pas avoir les "compétences requises".
Malgré cela, même si les questions sont très hautement critiquables, le nombre de candidats qui se sont présentés ces dernières années à cet examen d'admission montre que cette auto-évaluation ne fonctionne actuellement pas.
Probablement nos lycéens sont-ils trop habitués à être jugés aptes malgré d'immenses lacunes... qu'ils ne soupçonnent même pas.
(Que se passerait-il si nos établissements du "secondaire" étaient aussi sévères qu'ils devraient l'être? Combien de lycéens n'ont-ils pas été jugés "compétents" alors que ces certains cours n'ont jamais eu lieu par manque d'enseignants? Ils n'en sont pas coupables, bien sûr, mais ils ne sont pas compétents et ne devraient pas avoir reçu le certificat d'études secondaires. Par centaines sinon par milliers.)
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