"Très frustrant pour le personnel de l'hôpital"

"La suppression de Noël est politiquement inexplicable, c'est pourquoi le vaccin de rappel fait l'objet d'un tel battage", déclare le pédiatre flamand Igor Fierens, qui travaille au Royal London Hospital. "Noël est sacré au Royaume-Uni. Chaque entreprise a sa propre fête à cette occasion. C'est l'idéal pour s'infecter mutuellement, donc logiquement vous devriez interdire ces fêtes.  Seulement, quand Boris Johnson a quitté le huis clos, il a dit qu'il n'avait qu'un plan A, et nous sommes déjà au plan B, avec le travail à la maison et des masques buccaux sortis à nouveau. Pendant ce temps, les chiffres augmentent de façon exponentielle. Le nombre de tests positifs à travers la Grande-Bretagne avait longtemps plafonné à 36 000, maintenant nous dépassons les 40 000 chaque jour et nous nous rapprochons des 50 000. Si l'on ajoute à cela les infections non détectées, on estime que nous avons déjà jusqu'à 200 000 nouvelles infections à omicron par jour. Lorsque le premier décès a été lié à ce nouveau variant, lundi, dix personnes atteintes de l'omicron étaient hospitalisées, la plupart d'entre elles étant doublement vaccinées. Dans la capitale, cette mutation est déjà à l'origine de plus de la moitié des nouvelles infections. C'est depuis le mois de mars qu'il y a autant de patients atteints de covid dans les hôpitaux de Londres. Espérons que nous serons capables de faire face. Mais je crains qu'après la nouvelle année, il n'y ait une nouvelle augmentation considérable du nombre de patients covid en soins intensifs. Très frustrant pour ceux qui y travaillent."

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https://www.hln.be/buitenland/vlaamse-kinderarts-in-londen-over-omikron-je-weet-nu-al-wat-ons-na-nieuwjaar-te-wachten-staat~a37b6cea/