Les lignes directrices de l'ACC/AHA recommandent des systèmes de classification du risque distincts pour la prévention primaire et secondaire des maladies cardiovasculaires. Cependant, les deux systèmes reposent sur des prédicteurs similaires (par exemple, l'âge et le diabète), ce qui laisse entrevoir la possibilité d'une approche universelle de prédiction du risque pour les événements cardiovasculaires indésirables majeurs (MACE).
Des chercheurs ont examiné la performance des prédicteurs chez 9.138 participants à l’étude ARIC atteintes ou non d'une maladie cardiovasculaire athéroscléreuse (ASCVD) et ont développé et validé un modèle universel de prédiction du risque. Parmi les participants, 609 souffraient d’athérosclérose.
Les chercheurs ont rapporté qu'un modèle universel de prédiction du risque incorporant les facteurs de risque traditionnels et les biomarqueurs cardiaques estimait avec précision le risque pour les adultes avec ou sans MCV athéroscléreuse de base.
Le modèle, qui comprend des facteurs d'augmentation du risque reconnus dans les directives sur le cholestérol, des prédicteurs de l'insuffisance cardiaque et des mesures de la troponine cardiaque à haute sensibilité et du peptide natriurétique de type N-terminal pro-B, pourrait rationaliser les discussions sur le risque clinique entre les cliniciens et les patients et identifier les personnes ne souffrant pas de maladies cardiovasculaires qui présentent un risque équivalent à celui des maladies cardiovasculaires.
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L’équipe de rédaction Tempo Today