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Un nouveau rôle pour la protéine gardienne du génome

La protéine p53, surnommée la gardienne du génome parce qu'elle assure l'intégrité de l'ADN, aurait une autre corde à son arc. Elle empêcherait la formation de cellules contenant un nombre anormal de chromosomes, et par le fait même les cancers qui en résultent.

On sait que la protéine p53 joue un rôle important dans les cellules exposées à des stress cellulaires tels que des produits toxiques ou des radiations. La protéine est alors exprimée abondamment et elle intervient dans des processus qui conduisent à la réparation de l'ADN ou à la mort par apoptose de la cellule touchée. Ce faisant, elle prévient l'apparition de cancers causés par des lésions dans l'ADN.

En absence de stress cellulaires, la protéine p53 est peu abondante, mais elle est tout de même présente dans la cellule. Quelle est sa fonction en pareille situation? Ann Rancourt, Sachiko Sato et Masahiko Sato ont voulu faire la lumière sur cette question. Pour y arriver, ils ont bloqué l'expression de p53 dans des cultures de cellules épithéliales du poumon et ils ont suivi individuellement ces cellules pour savoir ce qu'elles devenaient.

Résultats? Les cellules dépourvues de p53 sont plus susceptibles de mourir ou de fusionner avec d'autres cellules. Lorsqu'il y a fusion, elles risquent davantage de générer des copies contenant un nombre anormal de chromosomes (aneuploïdie).

«Dans presque tous les cancers, on observe des cellules contenant un nombre anormal de chromosomes, souligne Sachiko Sato. La présence à faible niveau de la protéine p53 dans des cellules qui ne sont pas exposées à un stress cellulaire pourrait donc prévenir la fusion de cellules de même que l'apparition de cellules contenant un nombre anormal de chromosomes pouvant être à l'origine de cancers.»

C'est grâce à une technologie de traçage individuel de cellules sur laquelle travaille Masahiko Sato depuis plus d'une décennie que cette étude a pu être réalisée. Les chercheurs parviennent à suivre une cellule donnée et ses descendantes sur quatre ou cinq générations grâce à des images prises toutes les 10 minutes à l'aide d'un microscope permettant l'imagerie de cellules vivantes.

« Grâce au traçage individuel de cellules, nous croyons que nous pourrons mieux comprendre comment une cellule normale dévie de sa trajectoire et se transforme en cellule cancéreuse », souligne le professeur Sato.

Référence : pour en savoir plus, cliquez ici.

 

L’équipe de rédaction Tempo Today

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