« Une approche plus globale pour l’asthme sévère en 2024 »

Les pneumologues font face à des consultations en croissance et gèrent des prises en charge de pathologies, comme pour l’asthme sévère, de plus en plus précises comme nous l’explique le professeur Renaud Louis.

Il évoque plusieurs bonnes nouvelles : « Dans l’asthme, en Belgique, nous avons enfin l’autorisation d’avoir, depuis l’été 2023, un médicament présent dans la plupart des pays européens depuis plusieurs années sauf chez nous, le fameux dupilumab (anti-récepteur de l’IL4 et de l’IL-13). Par ailleurs, depuis le 1^e décembre, nous pouvons aussi utiliser le tézépelumab. Il s’agit d’un anticorps qui cible la TSLP, la lymphopoïétine thymique stromale.  Cet anti TLSP, reconnu par l’EMA, une cytokine que l’on appelle une alarmine qui est produite par l’épithélium respiratoire en réponse à des agressions qui soient virales, infectieuses, bactériennes, allergiques et qui organise tout le processus inflammatoire en dessous de l’épithélium. »

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