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Paroles de patients (Tempo Medical) : « Tu connais un bon médecin ? »

Dans sa rubrique « Paroles de patients », la rédaction du Tempo Medical revient sur les difficultés que rencontrent certains patients  pour « trouver un médecin ».

C’est qui ton gynéco ? Le mien a arrêté de travailler… Et, toi, tu as un bon ophtalmo ? A la maison médicale, ils prennent des nouveaux patients ? Ces questions, on les entend tous les jours, elles révèlent les problèmes et les angoisses vécus par de nombreuses personnes qui désirent consulter un spécialiste pour une bonne raison ou qui sont obligés de trouver un nouveau médecin généraliste car le leur est pensionné. Certes, certains de vos patients exigent de vous d’être nuit et jour portes ouvertes, téléphone branché, toujours dispo, car être médecin, c’est un sacerdoce (lol). Mais sachez que pour la majorité des personnes qui sont confrontées à la nécessité de « trouver un médecin », parce qu’on leur a dit qu’il ne fallait pas encombrer les urgences des hôpitaux avec leurs petits bobos ou leurs check-ups, c’est un moment difficile dont vous n’êtes probablement pas conscients de l’ampleur. L’éditorialiste française Catherine Schwaab* le compare à une histoire de couple « C’est comme la fin d’un couple. Se remettre avec quelqu’un ? D’abord, il faut trouver l’âme sœur, enfin, la personne de la situation. Fouiller les annuaires et les sites de médecins, bombarder ses amis de SMS, puis apitoyer la secrétaire pour qu’elle fasse une exception pour vous. Jouer le piston ‘ je suis l’amie de X, qui est votre patient depuis longtemps’ Et, s’il hésite ‘Je ne suis pas un patient à problèmes’ En clair, ‘je ne débarque pas à tout bout de champ, je ne suis pas hypochondriaque, en un mot, pas chiant.’ Sinon, il faut se résoudre à faire la queue aux urgences ou à la polyclinique. C’est comme au service des impôts, même si on a un rendez-vous, il faut être un patient…patient. Il faut avoir préparé ses phrases, son descriptif, ses questions, brancher son dictaphone pour enregistrer les réponses, le diagnostic, on y réfléchira à la maison. On ira voir sur Internet pour comprendre. Vous avez trouvé LE généraliste, LE spécialiste qui vous a accepté dans son cabinet perso ? Vous vous êtes senti implorant, quémandeur, comme une drague à contre-cœur, mais bon, maintenant, il s’agit de tisser le lien. Se révéler à un€ autre, trouver un mode de communication, faire confiance…D’autant que si mon ancien docteur a fini par franchir les 70 ans…eh bien, moi, je ne suis plus un perdreau de l’année non plus. Refaire le film de mes bobos, ne rien oublier.
L’avantage, c’est qu’à entamer pour un autre le récit de nos mésaventures sanitaires, on dédramatise. Oui, on a eu un cancer, on a fait un AIT, on a une sciatique, du cholestérol, des allergies, des tendances dépressives, des insomnies…De les égrener, ça relativise. Finalement, c’est comme se retrouver vierge de toutes mes peurs de mourir. Une nouvelle vie, en quelque sorte. »

Vous qui songez avec enthousiasme à enfin profiter d’une retraite bien méritée, et vous qui entamez votre carrière médicale bien décidés à ne pas vous laisser submerger par les problèmes de vos patients, ce serait quand même bien de vous mettre, ne fut-ce qu’un court instant, dans la peau de ces patients…

 

Pour en lire plus

https://en.calameo.com/read/001225296ddca53ac873b?authid=PKgYlpbPidDi

* Editorial de C. Schwaab  « C’est la vie », paru dans Paris-Match du 3 février 2022

 

L’équipe de rédaction Tempo Today

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C’est qui ton gynéco ? Le mien a arrêté de travailler… Et, toi, tu as un bon ophtalmo ? A la maison médicale, ils prennent des nouveaux patients ? Ces questions, on les entend tous les jours, elles révèlent les problèmes et les angoisses vécus par de nombreuses personnes qui désirent consulter un spécialiste pour une bonne raison ou qui sont obligés de trouver un nouveau médecin généraliste car le leur est pensionné. Certes, certains de vos patients exigent de vous d’être nuit et jour portes ouvertes, téléphone branché, toujours dispo, car être médecin, c’est un sacerdoce (lol). Mais sachez que pour la majorité des personnes qui sont confrontées à la nécessité de « trouver un médecin », parce qu’on leur a dit qu’il ne fallait pas encombrer les urgences des hôpitaux avec leurs petits bobos ou leurs check-ups, c’est un moment difficile dont vous n’êtes probablement pas conscients de l’ampleur. L’éditorialiste française Catherine Schwaab* le compare à une histoire de couple « C’est comme la fin d’un couple. Se remettre avec quelqu’un ? D’abord, il faut trouver l’âme sœur, enfin, la personne de la situation. Fouiller les annuaires et les sites de médecins, bombarder ses amis de SMS, puis apitoyer la secrétaire pour qu’elle fasse une exception pour vous. Jouer le piston ‘ je suis l’amie de X, qui est votre patient depuis longtemps’ Et, s’il hésite ‘Je ne suis pas un patient à problèmes’ En clair, ‘je ne débarque pas à tout bout de champ, je ne suis pas hypochondriaque, en un mot, pas chiant.’ Sinon, il faut se résoudre à faire la queue aux urgences ou à la polyclinique. C’est comme au service des impôts, même si on a un rendez-vous, il faut être un patient…patient. Il faut avoir préparé ses phrases, son descriptif, ses questions, brancher son dictaphone pour enregistrer les réponses, le diagnostic, on y réfléchira à la maison. On ira voir sur Internet pour comprendre. Vous avez trouvé LE généraliste, LE spécialiste qui vous a accepté dans son cabinet perso ? Vous vous êtes senti implorant, quémandeur, comme une drague à contre-cœur, mais bon, maintenant, il s’agit de tisser le lien. Se révéler à un€ autre, trouver un mode de communication, faire confiance…D’autant que si mon ancien docteur a fini par franchir les 70 ans…eh bien, moi, je ne suis plus un perdreau de l’année non plus. Refaire le film de mes bobos, ne rien oublier.
L’avantage, c’est qu’à entamer pour un autre le récit de nos mésaventures sanitaires, on dédramatise. Oui, on a eu un cancer, on a fait un AIT, on a une sciatique, du cholestérol, des allergies, des tendances dépressives, des insomnies…De les égrener, ça relativise. Finalement, c’est comme se retrouver vierge de toutes mes peurs de mourir. Une nouvelle vie, en quelque sorte. »

Vous qui songez avec enthousiasme à enfin profiter d’une retraite bien méritée, et vous qui entamez votre carrière médicale bien décidés à ne pas vous laisser submerger par les problèmes de vos patients, ce serait quand même bien de vous mettre, ne fut-ce qu’un court instant, dans la peau de ces patients…

 

Pour en lire plus

https://en.calameo.com/read/001225296ddca53ac873b?authid=PKgYlpbPidDi

* Editorial de C. Schwaab  « C’est la vie », paru dans Paris-Match du 3 février 2022

C’est qui ton gynéco ? Le mien a arrêté de travailler… Et, toi, tu as un bon ophtalmo ? A la maison médicale, ils prennent des nouveaux patients ? Ces questions, on les entend tous les jours, elles révèlent les problèmes et les angoisses vécus par de nombreuses personnes qui désirent consulter un spécialiste pour une bonne raison ou qui sont obligés de trouver un nouveau médecin généraliste car le leur est pensionné. Certes, certains de vos patients exigent de vous d’être nuit et jour portes ouvertes, téléphone branché, toujours dispo, car être médecin, c’est un sacerdoce (lol). Mais sachez que pour la majorité des personnes qui sont confrontées à la nécessité de « trouver un médecin », parce qu’on leur a dit qu’il ne fallait pas encombrer les urgences des hôpitaux avec leurs petits bobos ou leurs check-ups, c’est un moment difficile dont vous n’êtes probablement pas conscients de l’ampleur. L’éditorialiste française Catherine Schwaab* le compare à une histoire de couple « C’est comme la fin d’un couple. Se remettre avec quelqu’un ? D’abord, il faut trouver l’âme sœur, enfin, la personne de la situation. Fouiller les annuaires et les sites de médecins, bombarder ses amis de SMS, puis apitoyer la secrétaire pour qu’elle fasse une exception pour vous. Jouer le piston ‘ je suis l’amie de X, qui est votre patient depuis longtemps’ Et, s’il hésite ‘Je ne suis pas un patient à problèmes’ En clair, ‘je ne débarque pas à tout bout de champ, je ne suis pas hypochondriaque, en un mot, pas chiant.’ Sinon, il faut se résoudre à faire la queue aux urgences ou à la polyclinique. C’est comme au service des impôts, même si on a un rendez-vous, il faut être un patient…patient. Il faut avoir préparé ses phrases, son descriptif, ses questions, brancher son dictaphone pour enregistrer les réponses, le diagnostic, on y réfléchira à la maison. On ira voir sur Internet pour comprendre. Vous avez trouvé LE généraliste, LE spécialiste qui vous a accepté dans son cabinet perso ? Vous vous êtes senti implorant, quémandeur, comme une drague à contre-cœur, mais bon, maintenant, il s’agit de tisser le lien. Se révéler à un€ autre, trouver un mode de communication, faire confiance…D’autant que si mon ancien docteur a fini par franchir les 70 ans…eh bien, moi, je ne suis plus un perdreau de l’année non plus. Refaire le film de mes bobos, ne rien oublier.
L’avantage, c’est qu’à entamer pour un autre le récit de nos mésaventures sanitaires, on dédramatise. Oui, on a eu un cancer, on a fait un AIT, on a une sciatique, du cholestérol, des allergies, des tendances dépressives, des insomnies…De les égrener, ça relativise. Finalement, c’est comme se retrouver vierge de toutes mes peurs de mourir. Une nouvelle vie, en quelque sorte. »

Vous qui songez avec enthousiasme à enfin profiter d’une retraite bien méritée, et vous qui entamez votre carrière médicale bien décidés à ne pas vous laisser submerger par les problèmes de vos patients, ce serait quand même bien de vous mettre, ne fut-ce qu’un court instant, dans la peau de ces patients…

 

Pour en lire plus

https://en.calameo.com/read/001225296ddca53ac873b?authid=PKgYlpbPidDi

* Editorial de C. Schwaab  « C’est la vie », paru dans Paris-Match du 3 février 2022

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