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Des recherches menées par l'Université d'Anvers montrent que la composition des ovules ou du liquide folliculaire est fortement influencée par l'alimentation de la mère.
Les centres de fertilité signalent depuis longtemps que les femmes obèses ont plus de mal à concevoir. Des recherches menées par l'Université d'Anvers montrent maintenant que la composition des ovules ou du liquide folliculaire est fortement influencée par l'alimentation de la mère. "Une alimentation riche en graisses et en sucre réduit considérablement la qualité des ovules. Normaliser le régime alimentaire et maigrir à nouveau améliorent la qualité des ovocytes, mais pas complètement."
Des études antérieures ont montré que les personnes qui suivent un régime alimentaire très riche en graisses et en sucres modifient l'environnement de leurs œufs. Le liquide folliculaire des ovocytes des femmes obèses semble anormal. Lors d’études plus approfondies, des scientifiques de l'université d'Anvers ont examiné des ovules de vaches dans des tubes à essai. "Les ovocytes des vaches sont très semblables à ceux des humains, et dans le tube à essai, nous reproduisons l'environnement obèse", explique le professeur Jo Leroy, président de la Société européenne d'embryotechnologie, à propos de cette recherche. "Les ovules sont de vrais opportunistes. Ils absorbent toutes sortes de nutriments de leur environnement. Si, par exemple, nous apportons plus de graisses dans l'éprouvette, les ovocytes absorbent ces graisses. Cela entraîne des dommages aux cellules et de graves problèmes. La plus grande cellule du corps féminin montre des signes de stress et est beaucoup plus difficile à féconder." L'étude a également montré que l'embryon formé est de moins bonne qualité, présente des défauts génétiques et meurt souvent de manière précoce.
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L’équipe de rédaction Tempo Today
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