Impact des troubles du comportement sur la chirurgie liée au cancer

Les chercheurs ont examiné les données Medicare de 694 836 patients atteints de cancer et ont constaté que 46 719 (6,7 %) d'entre eux souffraient également de troubles liés à l'alcoolisme et à la toxicomanie, de troubles de l'alimentation et de troubles du sommeil.

Les données analysées par les chercheurs ont révélé une tendance significative : les patients souffrant de troubles du comportement liés à la santé étaient moins susceptibles de subir une ablation chirurgicale des tissus cancéreux. En outre, ceux qui ont subi une intervention chirurgicale ont été confrontés à une probabilité plus élevée de complications, de séjours prolongés à l'hôpital et de réadmissions dans les 90 jours suivant l'opération. Cette tendance s'est accompagnée d'une augmentation de 7,76 % des coûts des soins de santé.

Les patients cancéreux étudiés présentaient une prévalence plus élevée de troubles du comportement liés à la santé par rapport à la population générale, ce qui peut s'expliquer par le fait que les troubles du comportement liés à la santé peuvent augmenter le risque de cancer, selon les chercheurs.

« En raison du rôle important que les troubles du comportement peuvent jouer dans le continuum de soins des patients atteints de cancer, les prestataires de soins doivent dépister ces problèmes médicaux. Ils peuvent demander aux patients non seulement s'ils souffrent de diabète ou d'hypertension, mais aussi, plus spécifiquement, s'ils souffrent de toxicomanie, de troubles du sommeil et de troubles de l'alimentation », a expliqué Tim Pawlik, coauteur de l'étude.

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