Impact neurologique de la fumée des incendies de forêt

Un nombre limité d'études suggère que l'exposition aux PM2,5 provenant de la fumée des feux de forêt entraîne un risque accru de démence, de maladie cérébrovasculaire et de maux de tête. L'exposition aiguë à la fumée des feux de forêt peut entraîner une réduction des fonctions cognitives dans les heures ou les jours qui suivent l'exposition. Néanmoins, étant donné la nature complexe de la fumée des incendies de forêt, qui est un mélange de particules et de gaz contenant diverses espèces chimiques, il est impératif d'examiner les effets neurologiques potentiels au-delà des PM2,5.

La plupart des recherches actuelles indiquent que l'expérience d'un incendie de forêt est liée à un risque accru d'anxiété généralisée et de syndrome de stress post-traumatique. Néanmoins, il est possible que les incendies de forêt puissent exacerber des problèmes de santé mentale préexistants et contribuer au développement ultérieur de troubles neurologiques et vice-versa.

Au-delà de la nécessité évidente de contrôler la fréquence et la gravité des incendies de forêt, des mesures pourraient être prises pour réduire le niveau d'exposition à la fumée. Il existe des stratégies pour atténuer ses effets délétères. L'une d'entre elles consiste à prendre des compléments alimentaires à base de nutraceutiques qui ont des propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires. De plus en plus d'études suggèrent que la consommation de vitamine B, de vitamine C et d'acides gras polyinsaturés ω-3 atténue les effets respiratoires et cardiovasculaires néfastes de l'exposition à la pollution atmosphérique. En outre, il a été démontré que l'adoption d'un régime alimentaire de type méditerranéen riche en fruits frais, en légumes tels que le brocoli, en poisson, en céréales complètes et en noix réduit les réactions inflammatoires dues à l'exposition à la pollution atmosphérique. Ces stratégies peuvent donc servir à atténuer l'impact neurologique de la fumée des incendies de forêt, mais elles n'ont pas encore fait l'objet d'une étude.

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