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Le slutshaming, ou stigmatisation des femmes jugées trop provocantes, est une forme de critique omniprésente qui limite l’autonomie sexuelle et la liberté des femmes, selon une étude menée par la professeure Élisabeth Mercier de l’Université Laval. Fondée sur des entretiens semi-dirigés avec des femmes âgées de 21 à 47 ans et sur des témoignages issus des médias et de la littérature scientifique, l’étude explore les formes « banales » de ce phénomène, souvent invisibilisées, mais profondément ancrées dans la vie quotidienne.
Une critique qui commence dans la famille
Un des résultats frappants est que la critique vient fréquemment de la famille, en particulier des mères, grands-mères ou tantes. Ces femmes, sous couvert de protection, imposent à leurs filles un sentiment de honte lié à leur apparence ou à leurs choix vestimentaires. « Cela ne protège pas les filles, mais limite leur liberté et renforce l’idée fausse que la responsabilité d’une violence sexuelle revient à la victime », souligne le Pr Mercier. Ce comportement perpétue également un double standard : les filles reçoivent plus de critiques et de restrictions que leurs frères, à qui une plus grande liberté est accordée.
Le regard masculin et l’hypervigilance
Les participantes plus jeunes ont évoqué une autre forme de slutshaming : le regard masculin. Elles décrivent l’attention sexuelle non désirée, perçue comme humiliante ou intrusive, qui entraîne une hypervigilance constante. « Elles adaptent leur tenue ou leurs déplacements pour éviter ces regards », explique la chercheuse, citant des exemples comme le port d’une chemise ample pour se protéger symboliquement.
Un paradoxe émerge : les femmes sont encouragées à être désirables, mais sans dépasser une limite floue entre attirance et provocation. Cette norme sociale, presque impossible à négocier, reflète des attentes contradictoires et pèse sur leur estime de soi… Pour lutter contre ce phénomène, Élisabeth Mercier plaide pour une éducation sexuelle qui aborde les inégalités de genre et les stéréotypes. « L’éducation ne doit pas se limiter aux écoles, mais impliquer aussi les parents, pour encourager un dialogue respectueux et égalitaire avec leurs enfants ».
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L’équipe de rédaction Tempo Today
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