Surveillance pulmonaire après un cancer : un atout pour la détection précoce

Une étude menée en Caroline du Nord apporte de nouveaux éléments de comparaison entre survivants du cancer et personnes sans antécédent.

L’analyse a porté sur 7.295 participants dont 814 survivants du cancer. Par rapport aux individus sans antécédent, ces derniers étaient en moyenne plus âgés, plus souvent d’anciens fumeurs, et présentaient davantage de comorbidités respiratoires et cardiovasculaires.

Le taux de résultats positifs au LDCT était comparable entre les deux groupes (environ 16 à 17 %). En revanche, le taux ajusté de détection de cancer du poumon tendait à être plus élevé chez les survivants (26 cas pour 1.000 contre 17 pour 1.000), bien que la différence n’atteigne pas la significativité statistique. La mortalité toutes causes confondues à un an restait similaire entre les deux groupes.

Cette étude suggère que le dépistage par LDCT pourrait permettant une détection plus fréquente de cancers pulmonaires secondaires.