Un quatrième dose pour tout le monde pas à l’ordre du jour ?

"Les personnes dont le système immunitaire est affaibli, qui vont maintenant recevoir une invitation pour une quatrième injection, n'ont pas encore eu de piqûre de rappel au sens strict", explique Pierre Van Damme sur Radio 1. "Ils ont reçu une troisième injection au cours des mois de septembre et d'octobre, mais celle-ci a servi à renforcer leur immunité de base. En d'autres termes, le calendrier de vaccination pour les personnes dont le système immunitaire est affaibli consiste en trois injections de base plus une injection de rappel ; pour la population générale, il s'agit de deux injections (une si vous avez reçu le vaccin Johnson&Johnson) plus une injection de rappel."

Johan Neyts ne pense pas non plus qu'une quatrième injection sera nécessaire pour la population générale : "Nous parlons maintenant, par exemple, des patients atteints de cancer qui reçoivent une chimiothérapie, ou des personnes qui ont subi une transplantation et prennent des médicaments pour prévenir le rejet de l'organe. Pour les personnes dont l'immunité est aussi affaiblie, trois doses ne sont pas suffisantes. Si vous commencez bas, vous devez monter par étapes jusqu'à ce que vous atteigniez un niveau acceptable."

Dirk Ramaekers souligne également que la quatrième injection est principalement destinée aux personnes dites immunodéprimées, bien qu'il n'en soit pas tout à fait sûr : "C'est la question à un million, mais nous tenons compte du fait qu'une quatrième injection pourrait être nécessaire pour un segment plus large de population. Nous ne pouvons pas nous permettre de ne pas être préparés à ce scénario. Si une quatrième injection s'avère nécessaire, M. Ramaekers estime qu'avant l'été, ce sera le tour des personnes les plus vulnérables - les résidents des centres de soins résidentiels et les personnes de plus de 65 ans - et avant l'hiver, celui du reste de la population.

"Beaucoup de choses dépendront de la durée de notre immunité et du variant qui circule lorsque cette immunité s'estompe", a déclaré M. Ramaekers sur Radio 1. "Personne n'a de boule de cristal, mais il est pratiquement certain qu'il y aura un nouveau variant. Nous en avons déjà eu quatre, nous devrons attendre et voir ce que le cinquième apportera. Le développement de nouveaux variants continue à être suivi de près dans le monde entier. Malheureusement, les incertitudes scientifiques ne diminuent pas à mesure que la pandémie progresse."

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