La quotidienne d’actualité médicale et santé pour les médecins et pharmaciens belges.
Des travaux, conduits sur des muqueuses respiratoires reconstituées en laboratoire, ont permis d’étudier la dynamique de l’infection par le SARS-CoV‑2 chez des enfants et des adultes.
Des travaux, conduits sur des muqueuses respiratoires reconstituées en laboratoire, ont permis d’étudier la dynamique de l’infection par le SARS-CoV‑2 chez des enfants et des adultes, ainsi que les réponses immunitaires associées. Une différence dans la vitesse de la libération d’un médiateur de l’immunité innée antivirale, l’interféron III, pourrait expliquer la moindre sévérité de la Covid-19 chez les plus jeunes.
Dès le début de la pandémie, il est apparu que la Covid-19 était plus sévère chez les adultes que chez les enfants, sans qu’aucune explication évidente puisse être avancée. Aussi, trois équipes de chercheurs se sont regroupées dès le premier confinement pour se pencher sur cette question. « Les infections par le SARS-CoV‑2 débutent au niveau des voies aériennes supérieures (nez, gorge...). Les formes graves surviennent après dissémination du virus au niveau des voies aériennes inférieures (dans les poumons), explique Harald Wodrich, l’un des scientifiques qui a participé à ce travail. Nous avons donc supposé que des phénomènes distincts se produisent précocement chez l’adulte et chez l’enfant. » En réunissant leurs expertises en virologie, en imagerie et en pneumologie, ces scientifiques ont pu identifier plusieurs particularités pédiatriques.
Pour étudier la dynamique de l’infection et de la réponse immunitaire dès les premiers jours après le contact avec le virus, les chercheurs ont utilisé des échantillons d’épithéliums respiratoires (les muqueuses qui recouvrent la surface des voies aériennes) prélevés chez des adultes ou des enfants. Ils ont utilisé ces prélèvements pour reconstituer des épithéliums fonctionnels, placés dans des supports qui permettent de mimer les conditions physiologiques, à l’interface d’un milieu de culture (liquide) et de l’air extérieur. Ces épithéliums ont ensuite été infectés par le SARS-CoV‑2.
« Chez l’adulte, nous avons observé une cinétique d’infection des cellules plus rapide que chez les enfants. Plus important encore, nous avons noté qu’après 3 à 4 jours, les cellules qui bordent la face externe de l’épithélium (cellules épithéliales) fusionnent avec des cellules plus profondes (cellules basales) pour former de grands amas qui contiennent de nombreuses copies du virus. Ces amas, appelés “syncytia”, sont capables de se détacher de l’épithélium. Ils peuvent alors migrer jusque dans les voies aériennes inférieures. Or, leur présence a par ailleurs été décrite dans les poumons de patients décédés de la Covid-19. Cette libération compacte du virus pourrait donc contribuer à la sévérité de la maladie », explique le chercheur.
En lire plus
🌟 Annonce exclusive : découvrez l'orateur du 1er départ ! 🌟
Nous sommes ravis d'annoncer la participation exceptionnelle du Dr Matthieu Thimmesch, pneumopédiatre, lors du congrès en Laponie !
📚 Thèmes abordés :
Mucoviscidose en 2025 : nouvelles perspectives et défis.
Le sommeil de l’enfant : indicateurs clés et suivi optimal.
Mort subite du nourrisson : prise en charge des malaises infantiles.
Polysomnographie et syndrome d’apnées obstructives du sommeil : diagnostic et gestion.
🎯 Ne manquez pas cette opportunité unique d'approfondir vos connaissances dans un cadre exceptionnel. Les dernières places pour le 1er départ sont encore disponibles !
📅 Plus d'infos : https://lapland.icanncongress.org/fr/
➡️ Le congrès est organisé par iCann Life Sciences, initiateur et coordinateur scientifique de l'événement, avec la gestion logistique et la coordination assurées par Vivactis Benelux Medisquare, en partenariat avec Nordic.
hashtag Congrès2024 hashtag Laponie hashtag SantéPédiatrique hashtag DrThimmesch