Dépistage du cancer de la prostate : retour à la case départ ?

Mais nous savons que les tests PSA passent à côté de certains cancers et donnent de nombreuses fausses alertes. C'est ce que se demande une équipe de chercheurs dans la revue Annals of Internal Medicine.

Cette analyse de modèle décisionnel a utilisé des données sur la vie entière d'hommes américains de plus de 55 ans n'ayant jamais fait l'objet d'un dépistage ou d'un diagnostic de cancer de la prostate pour comparer le dosage semestriel du PSA (avec ou sans IRMp de deuxième intention si le PSA > 4 µg/L) à l'IRM biparamétrique (IRMp) comme test de dépistage (avec biopsie guidée par IRM ou échographie comme test secondaire). L'IRM biparamétrique est plus rapide que l'IRMp et ne nécessite pas d'injection de colorant, auquel certaines personnes réagissent mal.

"Par rapport au dosage du PSA, l'IRMp a permis d'éviter 2 à 3 décès dus au cancer de la prostate et d'ajouter 4 à 11 jours de vie. L'inconvénient de l'IRMp est l'augmentation sensible du nombre de biopsies (de 1506 à 4174) et du surdiagnostic (de 38 à 124). La pratique actuelle du test PSA de première intention reste donc l'option la plus rentable", concluent les chercheurs.

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https://www.acpjournals.org/doi/10.7326/M23-1504