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L'UZ Leuven présente les premiers résultats à long terme de l'impact psychologique et physique sur l'enfant après une radiothérapie chez la mère enceinte.
La radiothérapie du cancer pendant la grossesse est sans danger pour l'enfant à naître, selon une étude à long terme de l'UZ Leuven. Jusqu'à présent, les spécialistes ne disposaient pas de données à long terme sur les effets de la radiothérapie du haut du corps pendant la grossesse, ce qui a suscité un débat au sein de la communauté médicale quant à son innocuité. Aujourd'hui, pour la première fois, une étude montre qu'un fœtus exposé à la radiothérapie n'en subit aucun effet à long terme. "Grâce à cette étude, les médecins du monde entier peuvent désormais s'appuyer sur une étude médicale plutôt que sur des modèles théoriques", explique le professeur Frédéric Amant, chercheur principal. L'étude vient d'être publiée dans The Lancet Child & Adolescent Health.
Le professeur Frédéric Amant, gynécologue à l'UZ Leuven et chercheur principal de l'étude, a déclaré : "Cette nouvelle étude rassure avant tout les mères enceintes : si elles sont atteintes d'un cancer et bénéficieraient d'une radiothérapie, elles n'ont pas à craindre les conséquences pour leur enfant à naître. En fonction de la localisation de la tumeur dans le corps et du stade de la grossesse, les médecins peuvent choisir de leur administrer une radiothérapie. La nécessité d'une radiothérapie chez une femme enceinte étant assez rare, il n'existait pas de données sur les effets à long terme sur l'enfant. Par conséquent, il existait de nombreuses directives et procédures différentes, qui variaient d'un pays à l'autre et d'un hôpital à l'autre. Notre étude va maintenant aider les médecins du monde entier qui doivent prendre la décision d'administrer ou non une radiothérapie".
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L’équipe de rédaction Tempo Today
