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La BPCO reste à l’heure actuelle une pathologie préoccupante, elle est la troisième cause de décès dans le monde avec plus de 5% de ces décès.
La BPCO reste à l’heure actuelle une pathologie préoccupante, elle est la troisième cause de décès dans le monde avec plus de 5% de ces décès et est particulièrement accablante pour la qualité de vie des malades et de leur entourage en raison des symptômes physiques majeurs et psychiques qui y sont associés. Bien que nous disposions de moyens performants pour la prendre en charge, un problème crucial réside dans son diagnostic à temps. « On déplore un problème de sous-diagnostic important en matière de BPCO, entraînant dans près de la moitié des cas une prise en charge trop tardive. » expliquait le Pr. Louis. « Sur les 680 000 patients atteints de BPCO en Belgique, seuls 30 000 sont correctement diagnostiqués et pris en charge. » renchérissait la Dr Lins.
Le diagnostic correct de BPCO exige la spirométrie, malheureusement encore réalisée trop tard par rapport à l’apparition de symptômes évocateurs de BPCO. Parfois, d’autres facteurs influençant celle-ci tels que l’âge, l’histoire de tabagisme, les infections respiratoires, ou même les profils individuels peuvent compliquer ou retarder les choses, de telle sorte que c’est malheureusement souvent à l’occasion d’une hospitalisation que le diagnostic correct est posé. Un autre problème consiste en une prise en charge insuffisante de la BPCO, puisque la moitié des patients traités par bithérapie bronchodilatatrice (LABA-LAMA) ou en association avec un corticoïde (ICS-LABA) font encore des exacerbations, dont on connaît les effets néfastes. En effet, dans notre pays, on déplore 700 000 hospitalisations pour raison d’exacerbations de BPCO. Malheureusement, 26% de ces patients hospitalisés décèdent dans l’année qui suit et plus de la moitié dans les 5 ans. La diminution de la qualité de vie de ces patients est également énorme, une seule exacerbation diminue de 40% le VEMS. De plus, outre la fonction respiratoire, c’est aussi le risque d’infarctus du myocarde qui est impacté par les exacerbations modérées à sévères de BPCO : dans les 5 jours qui suivent, le risque est doublé.
Il est donc particulièrement important de questionner les patients afin de repérer la survenue d’une exacerbation, même légère, qu’ils n’auraient pas mentionnée spontanément et de poursuivre pour objectif du traitement la prévention des exacerbations.
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