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Les fractures de la hanche sont associées à une perte d'autonomie fonctionnelle, à l'invalidité et à l'institutionnalisation, ce qui entraîne des conséquences dévastatrices pour les patients et le système de soins de santé. Des chercheurs ont comparé le taux de fractures de la hanche chez les personnes atteintes de schizophrénie par rapport à la population générale.
L’étude a été menée chez des patients âgés de 40 à 105 ans ayant été hospitalisés à la suite d’une fracture de la hanche entre le 1er avril 2009 et le 31 mars 2019.
Parmi les 109.908 patients, 4.251 souffraient de schizophrénie. L’âge médian était de 83 ans, et 34.500 (31,4%) étaient des hommes.
Les patients souffrant de fracture de la hanche et de schizophrénie étaient plus jeunes au moment de l'événement index que ceux n’en souffrant pas. Les hommes avaient un âge médian de 73 vs 81 ans, et les femmes un âge médian de 80 vs 84 ans. Une proportion plus élevée de patients atteints de schizophrénie présentait une fragilité (53,7% vs 34,2%) et des antécédents de fractures de fragilité (23,5% vs 19,1%).
L’analyse a révélé que les patients atteints de schizophrénie présentaient un taux normalisé selon l'âge pour 10.000 personnes plus élevé que les patients non atteints de schizophrénie (37,5 contre 16).
Les auteurs concluent que ces résultats ont des implications importantes pour la prévention ciblée des fractures et l'optimisation de la gestion clinique de la santé osseuse dans cette population vulnérable.
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L’équipe de rédaction Tempo Today
