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Les recommandations antérieures suggéraient que les patients présentant un risque élevé de problèmes cardiovasculaires pouvaient bénéficier d'une faible dose quotidienne d'aspirine lorsque les avantages de la prévention d'un événement cardiovasculaire initial l'emportaient sur les inconvénients liés au risque de saignement. Les lignes directrices les plus récentes déconseillent toutefois à la plupart des personnes de commencer un traitement à l'aspirine en prévention primaire.
Les résultats d'une méta-analyse portant sur plus de 7..200 participants ayant pris de l'aspirine en prévention primaire suggèrent qu'ils devraient continuer à le faire, en dépit de ces nouvelles lignes directrices.
Les chercheurs ont constaté que les personnes qui prenaient de l'aspirine pour prévenir un infarctus du myocarde ou un accident vasculaire cérébral présentaient un risque environ 21% plus élevé d'événement cardiovasculaire mortel ou non mortel après l'arrêt du traitement, par rapport à celles qui continuaient à le prendre. Les personnes qui ont continué à prendre de l'aspirine avaient également un risque de saignement similaire à celles qui ont arrêté.
Les résultats indiquent que les adultes, y compris ceux âgés de plus de 70 ans, qui présentent un risque élevé de maladie cardiovasculaire et qui reçoivent une faible dose d'aspirine pour la prévenir, devraient continuer à la prendre « à moins que des facteurs de risque significatifs de saignements liés à l'aspirine ne se développent, auquel cas une discussion risque/bénéfice sur la poursuite de l'aspirine devrait avoir lieu », ont souligné les chercheurs dans la revue Circulation.
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L’équipe de rédaction Tempo Today
