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Il est temps de repenser en profondeur les soins de santé. C'est ce que déclare Jan De Maeseneer, professeur émérite de médecine générale, dans De Morgen, à l'approche de la réforme tant attendue du financement des hôpitaux.
"Je ne vois pas pourquoi les spécialistes devraient gagner plus que les généralistes. Les critiques disent alors que certains spécialistes doivent suivre une formation plus longue. Ce problème peut être résolu en payant mieux les médecins juniors et en leur offrant une meilleure protection sociale. Heureusement, nous avons déjà fait quelques progrès dans ce domaine ces dernières années. La différence de durée de formation ne peut être un argument pour justifier pourquoi certains spécialistes gagnent six fois plus que d'autres spécialistes ou généralistes."
"Les temps d'attente plus longs sont liés à l'accès direct au spécialiste, sans renvoi par le médecin généraliste. Les gynécologues voient beaucoup de femmes avec des questions qui pourraient parfaitement être traitées par un autre prestataire de soins, les dermatologues voient beaucoup de lésions qui pourraient être traitées par le généraliste. Aujourd'hui, de nombreux prestataires de soins de santé consacrent un tiers de leur temps à des tâches pour lesquelles ils sont surqualifiés. Cela inclut également de nombreuses tâches administratives."
"C'est pourquoi il doit y avoir un changement de tâche. Une grossesse normale peut être suivie par une sage-femme, la majorité des lésions cutanées peuvent être diagnostiquées par le médecin généraliste. Les gynécologues ont alors plus de temps pour se concentrer sur les grossesses à risque et les dermatologues peuvent suivre les patients atteints de cancer", a déclaré le professeur De Maeseneer dans De Morgen.
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L’équipe de rédaction Tempo Today
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Il est habituel et justifié que toute personne qui a acquis une compétence particulière, au prix d'années d'étude supplémentaires, ou par l'acquisition d'un matériel particulier, justifie ses honoraires de cette manière-là. Trouverait-on normal qu'un expert fiscal soit payé comme un simple comptable ? Les exemples foisonnent. C'est un généraliste qui le dit.
Il y a un fort courant, dont le professeur fait partie apparemment, qui veut dicter aux médecins et à la population une idée précise de la manière dont la médecine devrait fonctionner. C'est un rêve d'hypercontrôle centralisé de tout: tous les aspects financiers, tous les aspects médicaux. Dans ce courant de pensée, les autorités toutes puissantes et bienveillantes décident du revenu des médecins, décident de la pratique médicale, décident de l'organisation des soins de A à Z, décident de quels patients peuvent voir quels médecins. Les autorités toutes puissantes et bienveillantes et, j'oubliais, infaillibles, ont à coeur la santé de tous, et savent mieux que quiconque ce qu'est la santé et comment la préserver. Elles jugent que les médecins ne sont plus des docteurs, ne sont plus que des "soignants" parmi tant d'autres, n'ont plus le droit de décider de leurs horaires, de leurs honoraires, de leur patientèle. C'est un 1984 médical à la sauce 2022. Leur rêve est une espèce de NHS, sauce anglaise avec peut-être une nuance hollandaise. Médecins soumis, obéissants, à qui on dictera tout, le modèle étant les pauvres médecins conseils des mutuelles dont l'autonomie a été complètement et totalement extraite. Et même si le corps médical se soumet progressivement et mollement, il y en a encore qui grognent et s'attachent à la liberté. Il suffira de leur imposer l'accréditation. Et quand ils voudront quitter le métier, on trouvera un mécanisme pour les pénaliser encore.
Il y a des généralistes qui gagnent beaucoup plus que certains spécialistes tel que les geriatres qui font pourtant un boulot indéniablement lourd...