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Quand vient le temps de s'informer au sujet d'une éventuelle vasectomie, la presque totalité des hommes préfère la consultation à distance au face-à-face avec le médecin.
Lorsqu'il est question de recevoir de l'information ou des conseils au sujet de la vasectomie, les hommes préfèrent de façon quasi unanime les consultations à distance au face-à-face avec un médecin. «Cette préférence est tellement nette que je ne vois pas comment on pourrait faire marche arrière et revenir uniquement aux consultations pré-vasectomie en personne», souligne le responsable de l'étude, Michel Labrecque, de la Faculté de médecine et du Centre de recherche du CHU de Québec – Université Laval.
Les règles déontologiques du Collège des médecins du Québec précisent que tout traitement ou intervention ne peut être effectué sans le consentement libre et éclairé du patient, rappelle le professeur Labrecque. Jusqu'en mars 2020, cette rencontre pré-vasectomie se déroulait en personne. «En raison de la pandémie de COVID-19, la Régie de l'assurance maladie du Québec a permis que ces consultations se fassent à distance. Nous avons profité de ce changement pour demander aux patients ce qu'ils en pensaient.»
En septembre 2021, les chercheurs ont invité 214 hommes, qui avaient eu une rencontre d'information par téléphone et qui venaient d'être vasectomisés, à remplir un questionnaire portant sur leur préférence au sujet de la rencontre pré-vasectomie. Leurs réponses sont sans équivoque:
Comment expliquer la quasi-unanimité des hommes à ce sujet? «C'est tellement plus pratique, répond spontanément le professeur Labrecque. C'est moins exigeant au point de vue temps et déplacements. Il se peut aussi que les hommes qui n'ont pas encore arrêté leur décision trouvent ce contact par téléphone moins engageant qu'une rencontre en personne. Le seul désavantage à la téléconsultation est qu'on ne peut pas détecter les problèmes génitaux qui pourraient empêcher une vasectomie. Toutefois, ces cas sont rares. Ils représentent à peine 0,15% des patients.»
Au début des années 1990, près de 20.000 vasectomies étaient pratiquées annuellement au Québec. Ce nombre avoisine maintenant 15.000. «Si on veut encourager les hommes à recourir à la vasectomie, il faut tenir compte de leurs préférences, souligne Michel Labrecque. La pandémie de COVID-19 nous a permis d'instaurer la consultation pré-vasectomie à distance, et ce service est grandement apprécié. Il faut sérieusement envisager son maintien après la pandémie.»
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L’équipe de rédaction Tempo Today
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