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Les précipitations extrêmes s’intensifient d’année en année. Les exemples se multiplient partout dans le monde.
En 2021, la Belgique et l’Allemagne, suivies par la Chine, subissaient des pluies intenses causant des inondations dévastatrices. Les activités humaines étaient jusque-là suspectées dans l’augmentation de ces phénomènes extrêmes. Une équipe de chercheurs de l’Université de Californie, à Los Angeles, vient d’en apporter la preuve.
L’intensification des précipitations extrêmes due aux activités humaines est prévue de manière robuste par les modèles climatiques pour les décennies à venir. Cela s’explique par la relation de Clausius-Clapeyron : plus l’atmosphère est chaude, plus elle peut contenir d’humidité, et donc engendrer des pluies plus intenses. Un degré de température en plus induit ainsi en moyenne 7 % d’humidité supplémentaire. Cette augmentation des températures influence également les structures de circulation atmosphérique, telles que le jet stream, qui jouent un grand rôle dans la répartition de l’humidité et des précipitations. Si ces courants se modifient, cela impacte spatialement et quantitativement les précipitations.
En utilisant des simulations informatiques du climat futur, il est possible d’estimer l’intensité des précipitations extrêmes pour telle ou telle année. Dans cette étude, à partir des précipitations extrêmes fournies par les modèles climatiques, ils recherchent statistiquement en quelle année elles ont le plus de chances de se produire. Et à partir de cela, ils ont regardé s’il y avait une tendance à l’évolution de ces valeurs maximales annuelles en fonction du temps. Leur étude s’est concentrée entre les années 1982 et 2015. Et pour les événements extrêmes de cette période, ils ont trouvé un signal anthropique, observable dans toutes les bases de données. Ce signal, la trace des activités humaines, ne cesse d’augmenter avec le temps. C’est donc encore là l’augmentation des températures dues aux activités humaines, telles que les émissions de gaz à effet de serre, qui entraînent ces intensifications des précipitations extrêmes. Cette étude apporte donc une preuve supplémentaire du rôle de l’Homme dans le changement climatique actuel.
Ref : Madakumbura, G.D.et al. Nat Commun (2021) ; 12, 3944
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