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Les maladies cardiovasculaires, première cause de mortalité dans le monde, nécessitent une prise en charge toujours plus affinée. Le cholestérol résiduel, aussi appelé Remnant Cholesterol ou Ugly Cholesterol, émerge comme un facteur clé de risque cardiovasculaire, souvent négligé. Selon le Dr Ahmad Awada, chef de service cardiologie au CHU Brugmann, cette problématique mérite une attention accrue : « Le cholestérol résiduel est un facteur de risque indépendant et pourtant, il reste souvent oublié dans la pratique clinique. »
Un facteur de risque indépendant à surveiller
Le cholestérol résiduel est particulièrement préoccupant chez les patients présentant un LDL normal mais des triglycérides élevés, souvent liés à des facteurs tels que l’obésité, le diabète ou une prédisposition génétique. Une étude de 2021 publiée dans le European Heart Journal a montré que des taux élevés de cholestérol résiduel augmentent de 50 % le risque de maladies cardiaques sévères, même lorsque le LDL est contrôlé. « Le lipidogramme classique permet aujourd’hui de calculer facilement ce biomarqueur, et il est essentiel de l’intégrer dans la prévention, notamment chez les patients diabétiques ou obèses », souligne le Dr Awada.
Une prise en charge multidimensionnelle
La prise en charge du cholestérol résiduel combine traitements médicamenteux et interventions sur le mode de vie. Les statines, utilisées en première ligne, peuvent réduire ce cholestérol de manière significative, mais leur efficacité varie selon les molécules. De nouveaux traitements, comme les inhibiteurs de PCSK9, offrent des perspectives prometteuses, bien que leur coût et leur accès limité soient des obstacles. En parallèle, une perte de poids modérée (5-10 %) et une amélioration des habitudes alimentaires permettent de réduire les triglycérides et, par conséquent, le cholestérol résiduel.
Un enjeu d’éducation et de prévention
Enfin, la sensibilisation des patients et des familles joue un rôle crucial. « La génétique est un facteur important. Mieux informer les familles à risque pourrait prévenir bien des complications », rappelle le Dr Awada. Ce dernier insiste également sur l’importance d’une approche pédagogique pour surmonter les réticences des patients face aux traitements, souvent liées à des craintes ou des idées reçues.
En somme, intégrer systématiquement le cholestérol résiduel dans l’évaluation des risques cardiovasculaires est une nécessité pour optimiser la prise en charge et réduire les conséquences graves liées aux maladies cardiaques.
L’équipe de rédaction Tempo Today
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