Trop d’aliments ultra-transformés pourraient accélérer les premiers signes de la maladie de Parkinson

Les chercheurs ont observé que les individus qui consomment régulièrement de grandes quantités d’aliments ultra-transformés—comme les sodas, plats préparés, gâteaux emballés ou charcuteries industrielles—présentent plus fréquemment des signes précoces de la maladie de Parkinson que ceux dont l’alimentation est moins transformée.

Ces signes dits « prodromiques » peuvent apparaître bien avant les tremblements ou les troubles moteurs typiques de la maladie. Ils incluent, entre autres, des troubles du sommeil paradoxal, une perte de l’odorat, une somnolence diurne excessive ou encore des troubles de l’humeur. Dans cette étude, les participants les plus exposés—ceux consommant 11 portions ou plus d’aliments ultra-transformés par jour—présentaient une probabilité 2,5 fois plus élevée d’avoir au moins trois de ces symptômes précoces, comparés à ceux qui en consommaient moins de trois portions quotidiennes.

Bien que cette étude ne prouve pas un lien direct de cause à effet, elle renforce l’idée que notre alimentation joue un rôle majeur dans la santé du cerveau à long terme.