Une analyse de l’essai NASHFit démontre que 20 semaines d’entraînement aérobique modéré permettent une résolution du MASH (stéatohépatite associée à un dysfonctionnement métabolique) plus de deux fois plus souvent qu’avec les soins standards, tout en améliorant plusieurs biomarqueurs hépatiques.
Dans cet essai, des adultes atteints de MASH confirmé par biopsie ont été randomisés vers un programme d’exercice (cinq séances de 30 minutes par semaine) ou vers les soins habituels. L’efficacité a été évaluée via le MASH Resolution Index (MASH-RI), un score composite validé.
Au total, 23 participants ont été inclus dans l’analyse (15 dans le groupe exercice, 8 dans le groupe contrôle). Après 20 semaines, 33 % des patients du groupe exercice ont atteint une résolution de la MASH, contre 13 % sous soins standards (p < 0,01). Les bénéfices étaient indépendants d’une perte de poids significative (≥ 5 %).
Les résultats biologiques confirmaient cette supériorité :
- 53 % des patients du groupe exercice ont obtenu une baisse d’ALT ≥ 17 UI/L, contre 13 % sous soins standards (p < 0,001).
- 36 % ont présenté une réduction relative ≥ 30 % du MRI-PDFF, contre 13 % dans le groupe contrôle (p = 0,016).
Selon les auteurs, ces données montrent que l’activité physique régulière peut améliorer la MASH indépendamment de la perte de poids, ce qui renforce l’intérêt de promouvoir des changements de mode de vie durables pour accroître l’adhésion et la motivation des patients.
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L’équipe de rédaction Tempo Today