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Une étude allemande révèle un lien significatif entre la consommation de boissons sucrées et la dépression majeure, un effet en partie médié par des altérations du microbiote intestinal.
Menée auprès de 932 adultes (dont 405 patients atteints de dépression majeure), l’étude montre que la consommation de boissons sucrées augmente le risque de diagnostic de dépression et la sévérité des symptômes, en particulier chez les femmes. Chez celles-ci, cette association s’accompagnait d’une abondance accrue de la bactérie Eggerthella, identifiée comme médiateur du lien entre sucre et dépression.
Les boissons sucrées sont associées à des effets métaboliques défavorables, tels que l’obésité, l’inflammation systémique et le syndrome métabolique. Ces perturbations pourraient influencer la communication entre l’intestin et le cerveau, altérant les voies neurochimiques impliquées dans la régulation de l’humeur. Ainsi, l’augmentation d’Eggerthella, une bactérie pro-inflammatoire, pourrait contribuer à un état de vulnérabilité psychique chez les grands consommateurs de sucre.
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