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Au niveau de la rhumatologie, parmi les pathologies où l’on attend de grands progrès en 2024, l’arthrose retiendra toute l’attention.
Cette maladie dégénérative est au coeur des préoccupations quotidiennes du Pr Yves Henrotin, Directeur de l’Unité de Recherche des maladies musculosquelettiques (mSKIL) de l’ULiège : « Le premier progrès sera l’identification et l’analyse des phénotypes des patients arthrosiques. La classification des patients en sous-groupes sur base de données cliniques, biologiques et d’imagerie médicale est possible grâce à l’intelligence artificielle, et plus particulièrement à l’apprentissage automatique « machine learning ». L’identification du phénotype d’un patient permettra de lui administrer le traitement le plus efficace sur son phénotype. »
Cette évolution améliorera le travail des médecins qui pourront offrir une meilleure prise en charge des patients : « Cela va aussi intellectualiser la consultation du patient arthrosique et la rendre beaucoup plus intéressante pour les spécialistes. Actuellement, certains spécialistes se désintéressent de l’arthrose parce qu’il n’existe pas de traitement capable de retarder voire de bloquer l’évolution naturelle de la maladie. A l’avenir, la recherche du phénotype nécessitera une approche holistique du patient et l’analyse de l’ensemble de ses données médicales pour lui proposer une stratégie thérapeutique personnalisée. »
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