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« Il y a beaucoup de rotation du personnel. Je ne peux pas l'exprimer en pourcentages, mais c'est palpable », déclare le Dr Geert Meyfroidt, intensiviste à l'UZ Leuven dans Het Laatste Nieuws.
« Cette pénurie nous joue des tours depuis un certain temps déjà ; entre deux vagues, nous n'avons pas pu ouvrir tous les lits et n'avons donc pas pu rattraper le retard accumulé. Outre les abandons temporaires, il existe également des abandons chroniques que nous ne pouvons pas compenser : il s'agit d'infirmières qui cessent de travailler, partent en maison de retraite, par exemple, ou reprennent leurs études. Et nous n'avions pas d'excédent. L'ensemble du système de santé fonctionnait déjà avec un budget serré avant Covid-19. Après Covid-19, c'est devenu encore plus un casse-tête pour que chaque poste soit rempli. »
« J'ai l'impression que les professionnels de la santé sont de moins en moins appréciés. Au début, il y avait des applaudissements, mais maintenant les gens disent que nous nous plaignons trop. Il est vrai que les soins hospitaliers doivent toujours prévoir une certaine redondance : des lits pour les crises imprévues, les attaques... Nous devons être flexibles. Mais les gens oublient depuis combien de temps cela dure, vague après vague après vague. Et oui, le fait que certains ne se fassent pas vacciner est pesant. Une petite piqûre fait une telle différence. Mais nous ne parlons pas aux gens de cela. Après un accident de la route, on ne dit pas aux gens de ralentir ou d'arrêter de boire. Nous prenons soin d’eux. Et nous continuerons à le faire. »
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https://www.hln.be/binnenland/ziekenhuizen-lopen-weer-vol-de-frustratie-is-groot-maar-wij-oordelen-niet-wij-zorgen~a16d21ff/
L’équipe de rédaction Tempo Today
