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La solitude est associée à la morbidité et à la mortalité, y compris à un risque plus élevé de maladies neurodégénératives. Jusqu’à présent, aucune étude n'a examiné si l'association entre la solitude et ses effets néfastes s'étendait à la maladie de Parkinson.
Cette étude de cohorte prospective a porté sur un échantillon de 491.603 participants de la UK Biobank, âgés de 38 à 73 ans, ne souffrant pas de la maladie de Parkinson au début de l'étude. AU cours d’un suivi de 15 ans, 2.822 participants ont développé une maladie de Parkinson.
L’analyse a révélé que la solitude était significativement associée à un risque accru de maladie de Parkinson, indépendamment des facteurs démographiques et socio-économiques, de l'isolement social, du risque génétique et de la santé physique et mentale.
Lorsqu'elle est stratifiée dans le temps, la solitude n'est pas associée au risque de maladie de Parkinson au cours des 5 premières années, mais elle est associée au risque de maladie de Parkinson au cours des 10 années suivantes.
Les auteurs concluent que ces résultats confirment que la solitude est un déterminant psychosocial important de la santé.
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L’équipe de rédaction Tempo Today