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Recherches à l'étranger, 15 000 euros pour le tuyau d'or : aujourd'hui, les hôpitaux doivent aller loin pour trouver un pédiatre, selon De Morgen.
Un avant-goût de l'avenir, avertissent les pédiatres, car le quota de spécialisation est réduit.
Comme les pédiatres doivent accomplir moins de prouesses techniques, ils se trouvent au bas de l'échelle salariale par rapport aux autres médecins. En outre, ils effectuent souvent des gardes ou peuvent être appelés à tout moment en obstétrique ou aux urgences, puisqu'un patient sur quatre est un enfant. Ces gardes pèsent encore plus lourd sur les petits services, où le nombre de pédiatres est de toute façon plus limité.
"Si nous voulons que les gens continuent à faire ce travail, nous devons prêter attention à la qualité de vie", déclare Ann De Guchtenaere, pédiatre à l'UZ Gent et présidente de l'Académie belge de pédiatrie. "Cela signifie que nous avons besoin de plus de personnes pour partager le travail. Beaucoup de personnes supplémentaires, car l'académie a déjà calculé que pour chaque pédiatre senior qui démissionne, deux à trois nouveaux pédiatres doivent entrer en fonction pour combler le même nombre d'heures de travail.
our la deuxième année consécutive, le ministre de la santé Frank Vandenbroucke (Vooruit) a augmenté le quota d'étudiants autorisés à entrer à l'école de médecine. Cependant, les pédiatres sont inquiets car le gouvernement flamand - qui fixe les quotas pour les spécialisations - n'a attribué que 20 places pour la spécialisation en pédiatrie.
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L’équipe de rédaction Tempo Today
