« Nous observons des disparités en matière de santé au sein de la communauté LGBTQ+ », a déclaré le Dr Kling. Selon elle, les disparités ne sont pas directement associées à l’identité d’une personne. « Elles résultent plutôt d’aspects tels que la stigmatisation, la discrimination, le manque d'accès aux soins et le manque de soins inclusifs qui permettent à chacun de partager son authenticité ».

Par exemple, les hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes et les personnes séropositives sont plus exposés aux cancers liés au HPV, tels que le cancer de l'anus, et certains cancers de la tête et du cou. « Le dépistage des cancers est essentiel, tout comme les mesures préventives, telles que le vaccin contre le papillomavirus », a expliqué le Dr Kling.

Chez les femmes lesbiennes, le manque de soins inclusifs adaptés à cette partie de la communauté est susceptible de diminuer le taux de dépistage du cancer du sein chez ces femmes.

Le Dr Kling encourage les professionnels de la santé à offrir un environnement accueillant, sûr et inclusif pour les patients, quelle que soit leur orientation ou leur identité de genre.

Référence : Mayo Clinic - PR ; pour en savoir plus, cliquez ici.