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Covid-19 : la vaccination diminue fortement la charge virale infectieuse

En comparant la charge virale infectieuse causée par l’infection au SARS-CoV-2 originel et ses variants Delta et Omicron, l’UNIGE et les HUG mettent en évidence les bénéfices de la vaccination.

La mesure de la charge virale des personnes infectées par le SARS-CoV-2 est l’un des principaux facteurs permettant d’évaluer la contagiosité des personnes infectées. Cette charge virale peut être influencée tant par le variant impliqué que par le statut vaccinal des patients.

Une équipe de chercheurs a mesuré la charge virale infectieuse de près de 600 malades symptomatiques afin de déceler d’éventuelles différences entre le virus originel, le variant Delta et la sous-lignée BA.1 du variant Omicron, ainsi qu’en fonction du statut vaccinal.

C’est le variant Delta qui engendre la charge virale la plus importante, tandis que pour le virus originel et le variant Omicron, la vaccination la diminue drastiquement. Dans le cas d’Omicron cependant, cette diminution n’a été observée qu’après trois doses de vaccin.

Pourquoi le variant Omicron est-il si contagieux, si la charge virale qu’il induit est inférieure à ses prédécesseurs? «Nous l’ignorons encore, mais nos données suggèrent que d’autres mécanismes infectieux sont en jeu», détaille Pauline Vetter, chef de clinique au Centre des maladies émergentes HUG-UNIGE. «Il est maintenant clair que les mutations d’Omicron le différencient fortement des autres variants, ce qui lui permet d’échapper en partie au vaccin, et diminue l’efficacité de certains traitements antiviraux utilisés jusqu’ici.» La vaccination s’est néanmoins avérée utile pour limiter la survenue de symptômes graves de même que, très probablement, la transmission du virus. En effet, dans les pays où la population, surtout âgée, est peu vaccinée, Omicron s’est avéré tout aussi mortel.

L’étude genevoise montre en outre que les connaissances acquises pour les variants précédents doivent être actualisées à l’apparition de chaque nouveau variant afin d’adapter les moyens de lutte contre la Covid-19.  «Au vu de nos résultats, la plus grande prudence devrait être de mise face à un virus dont on ne comprend pas toutes les évolutions et contre lequel les traitements actuellement disponibles perdent de leur efficacité», concluent les auteurs.

Référence : pour en savoir plus, cliquez ici.

L’équipe de rédaction Tempo Today

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