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Des scientifiques ont découvert une astuce surprenante qui pourrait élargir les possibilités d’utilisation en médecine de la toxine botulique A1, un principe actif connu sous le nom de marque Botox.
La substance bloque la transmission du signal entre les nerfs et les muscles, ce qui relaxe ces derniers et a pour effet d’adoucir les traits du visage. Un autre aspect du Botox est moins connu : il est aussi très fréquemment utilisé en médecine pour traiter des affections dues à des muscles spasmodiques ou à des signaux nerveux erronés, comme les douleurs, la spasticité, les faiblesses de la vessie, le grincement des dents ou les désalignements des yeux. Même dans le traitement du cancer de l’estomac, le Botox est utilisé pour bloquer le nerf vague et ainsi ralentir la croissance tumorale.
Les scientifiques ont développé des protéines similaires à des anticorps qui accélèrent l’effet de l’enzyme sur la transmission du signal nerveux.
Cela signifie que le Botox pourrait, par exemple, soulager la douleur plus rapidement que ne le font les médicaments actuels.
L’étude vient de paraître dans la revue Nature Communications.
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L’équipe de rédaction Tempo Today
