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Les adultes atteints du syndrome de Down présentent des signes précoces de vieillissement : réduction de la capacité de régénération des tissus, alopécie, peau sèche, cicatrisation retardée, sénescence du cerveau... Si le risque accru d'apparition précoce de la maladie d'Alzheimer est clairement dû à une copie supplémentaire du gène de la protéine précurseur de l'amyloïde (APP) codé sur le chromosome 21, la base génétique d’autres affections reste un mystère.
Une nouvelle recherche a permis de découvrir qu'un gène surdosé sur le chromosome 21 fait vieillir prématurément les cellules des personnes atteintes du syndrome de Down.
L'étude a montré que l'âge biologique des personnes atteintes du syndrome de Down est en moyenne plus élevé de 19,1 ans par rapport à la population générale du même âge. La recherche a également montré que ce phénomène n'est pas dû aux comorbidités du syndrome de Down et que le processus de vieillissement prématuré commence très tôt dans l'enfance.
Le gène de la kinase DYRK1A a été identifié comme la principale cause du vieillissement prématuré du syndrome de Down, ce qui montre que le surdosage de ce gène perturbe les mécanismes de réparation des dommages causés à l'ADN, entraînant une augmentation des cassures dans l'ADN des cellules et une fragilisation de leurs noyaux cellulaires.
Dean Nižetić, professeur de biologie cellulaire et moléculaire, a déclaré : « Nous avons découvert que le surdosage trisomique de ce gène (DYRK1A) est l'un des principaux contributeurs au vieillissement biologique prématuré dans le syndrome de Down. Cela pourrait ouvrir la voie vers de nouvelles possibilités passionnantes d'interventions précoces dans le cas du syndrome de Down, mais il reste encore beaucoup de recherches à mener ».
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L’équipe de rédaction Tempo Today
