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Des chercheurs de l'université d'Anvers ont examiné de près les habitudes culinaires pendant la pandémie.
Pour beaucoup, la crise du Corona a été synonyme d'immobilisme ou, pire, de retour en arrière. Sauf dans la cuisine. Des chercheurs de l'université d'Anvers ont constaté que tant l'empoté que le prince de la cuisine se sentaient plus à l'aise derrière les fourneaux pendant la pandémie. Mais cela n'a pas rendu les choses plus saines.
Pendant la pandémie, nous avons vécu différemment et, selon une étude de l'Université d'Anvers, nous avons également cuisiné différemment. Les chercheurs ont pu déterminer l'influence du virus sur notre comportement culinaire au cours des premiers mois de la pandémie grâce à l'enquête CoronaCookingSurvey : une enquête en ligne menée dans 38 pays avec le soutien de Flanders FOOD, la plateforme d'innovation de l'industrie agroalimentaire flamande, et de FWO. Les participants ont été interrogés sur l'influence de l'enfermement sur leurs habitudes alimentaires, depuis leurs listes de courses jusqu'à l'ambiance dans la cuisine.
Avons-nous tous commencé à manger plus sainement ? "Non, pas encore", explique M. Cuykx. "Bien que les cuisiniers amateurs et les cuisiniers de tous les jours semblaient avoir l'alimentation la plus saine avant la pandémie, ils ont déclaré, lors de la crise de la COVID-19, manger moins de fruits et de légumes et se réfugier davantage dans l'armoire à biscuits. Fait remarquable, cette tendance négative était plus prononcée chez les cuisiniers amateurs, précisément le groupe qui est le plus actif dans la cuisine".
Un chef n'est donc pas l'autre. C'est pourquoi la communication autour des habitudes culinaires est aussi une question de personnalisation. Cuykx : "Si vous ciblez les cuisiniers au micro-ondes, il est préférable de souligner dans une recette à quel point un plat est facile et rapide à préparer. Pour atteindre ce groupe, il est préférable d'utiliser les canaux numériques, tels que les sites web de recettes ou les médias sociaux. Les cuisiniers amateurs, quant à eux, sont plus susceptibles d'attendre une recette où le goût, la santé, la durabilité et l'innovation sont importants. C'est également ce groupe qui, en cas de crise sanitaire, pourrait avoir besoin d'un coup de pouce pour conserver ses bonnes habitudes alimentaires".
L’équipe de rédaction Tempo Today
