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« L’année dernière, avec les mesures de protection telles que le port du masque, les gels hydroalcooliques, le lavage des mains ou la distanciation sociale, il n’y a pas eu de grippe », rappelait ce matin Alain Chaspierre, porte-parole de l’APB (Association pharmaceutique belge) sur la Première.
Pas de grippe l’an dernier signifie pas d’immunité induite cette année. « On a donc une crainte, d’autant plus que les mesures de protection vont sans doute être de plus en plus levées, que la grippe soit plus virulente, que le virus se transmette plus facilement et atteigne les groupes à risques », a expliqué Alain Chaspierre. « On sait par exemple que quelqu’un qui est vacciné chaque année a une immunité bien plus importante que quelqu’un qui le fait de manière sporadique ou pas du tout. »
Et Alain Chaspierre de rappeler que la grippe n’est pas anodine. « On sait qu’entre 2 et 8% de la population contracte la grippe chaque année. Parmi ces 2 à 8% de la population, ce qui représente quand même pas mal de gens, il y en a 10% qui sont admis à l’hôpital pour des complications. Et on regrette qu’il y ait 10% de décès, soit environ 2000 personnes qui décèdent de la grippe chaque année, surtout dans les groupes à risques, bien entendu. »
L’équipe de rédaction Tempo Today
