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L’édito de notre Dir Med : « Des virus et des hommes »

Depuis que l’être humain est sur terre, il a dû affronter d’innombrables défis. Par son intelligence, il les a le plus souvent maîtrisés et vaincus. Il en est cependant un qui lui tient encore tête…

Depuis que l’être humain est sur terre, il a dû affronter d’innombrables défis. Par son intelligence, il les a le plus souvent maîtrisés et vaincus. Il en est cependant un qui lui tient encore tête…

Nommé ainsi par Ambroise Paré au XVIe siècle, « virus » est un mot emprunté du latin signifiant « poison, venin », mais resté sans contenu jusqu’à Pasteur et la découverte d’agents infectieux comme les bactéries et les protozoaires, dont l’observation au microscope a permis d’envisager l’existence d’autres organismes encore plus petits.

Ces acaryotes nanométriques sont pourtant capables de détourner activement la machine intracellulaire de leurs hôtes au profit de leur réplication ce qui les rend quasi invulnérables.

Comme pour David et Goliath, ce combat, a priori bien inégal en taille, n’a pourtant pas souvent donné l’homme gagnant !

Toutes attaques confondues : grippe espagnole H1N1 (1918-1921), grippe asiatique H2N2, (1956-1958), grippe de Hong-Kong H3N2 (1968-1969), ces virus ont décimé une partie de l’humanité en faisant plusieurs dizaines de millions de morts au sein de notre espèce.

Et ce n’est pas fini : Ebola, Marburg, Nipa, la rage, la dengue, VIH, hépatites, H5N1 modifié, SARS-CoV-2… continuent à faire trembler notre planète en figurant au top 10 des virus les plus dangereux au monde.

Pourtant, l’homme n’a jamais cessé de chercher comment les combattre… Fin du XVIIIe siècle, un médecin de campagne anglais, Edward Jenner, inocula à un jeune garçon du pus prélevé sur la main d’une fermière infectée par la vaccine ou variole de vaches. Trois mois plus tard, il inocula la variole à l’enfant qui se révéla immunisé(1). La toute première campagne de vaccination mondiale et obligatoire se solda enfin par une victoire de l’homme sur le virus. La variole fut déclarée officiellement éradiquée du globe dès 1980, grâce à un vaccin.

Depuis, nous n’avons cessé d’évoluer en ce sens… Ne pouvant lutter contre ces petits organismes malfaisants, il a fallu tenter de s’en protéger en anticipant leurs agressions.

Des millions de vie ont été sauvées grâce à une vaccination massive dès notre plus jeune âge.

La vaccination est aujourd’hui notre planche de salut. La possibilité nous est donnée de surfer sur cette vague plutôt que de s’y noyer. Alors que ceux qui douteraient encore, les candides, les craintifs, les hésitants, les anticonformistes, les rebelles, les comploteurs et autres conspirationnistes de tous bords, se replongent dans notre histoire pour se rendre à l’évidence que le ratio bénéfice/risque penche incontestablement du bon côté… Il n’est pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir et pire sourd que celui qui ne veut rien entendre…

Excellent week-end à tous

Dr Patrick De Moor

Médecin généraliste

Directeur Médical

Vivio-Vivactis Group

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2 comments on “L’édito de notre Dir Med : « Des virus et des hommes »”

  1. Je suis à 100 % pour la vaccination, restant un partisan inconditionnel du consentement éclairé .
    mais chaque cas étant unique , il faut certifier par un spécialiste en vaccination que le candidat à la vaccination peut être vacciné, si oui selon quelles modalités conditions.
    En cas d'une vaccination acceptée, si une complication de quelque nature devait apparaitre , celle-ci devrait être prise en charge par la communauté , car la vaccination a pour but de protéger l'individu et de freiner la transmission à l'espèce humaine et animale .
    Pour mémoire, ayant pratiqué la médecine scolaire, je me suis fait vacciner pour la majeure partie des vaccins proposés en médecine scolaire .
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