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Selon une étude, les femmes souffrant de douleur ont souvent l'impression d'être renvoyées et ignorées par leur médecin, avec l’argument qu'elles sont trop émotives.
Une femme sur six est confrontée chaque jour à une douleur sévère. Pourtant, cette douleur est régulièrement négligée dans les soins de santé, sous-représentée dans la recherche et écartée en raison de préjugés sexistes profondément ancrés. Leur douleur est donc mal comprise et mal traitée.
Une nouvelle étude a révélé que 56% des femmes ont le sentiment que la douleur qu'elles ressentent est négligée et ignorée. Au total, 50% d'entre elles avaient ce sentiment lorsqu'elles cherchaient un soutien auprès d'un médecin généraliste, et 27%, auprès d’un autre professionnel de la santé.
Selon l’étude, 24% des femmes contre 17% des hommes souffrant d’un manque de reconnaissance de leur douleur ont déclaré qu'en général, personne ne prenait leur douleur au sérieux.
Au total, 48% des adultes interrogés pensent qu'il existe un fossé dans l'identification et le traitement de la douleur entre les deux sexes. Parmi ceux-ci, 63% des femmes et seulement 39% des hommes pensent que les femmes ne sont pas toujours prises au sérieux parce qu'elles sont considérées comme « émotives ».
L'étude a également révélé que, en cas de douleur, 74% des femmes préfèrent régulièrement se soigner elles-mêmes plutôt que de consulter un professionnel de la santé, contre 60% des hommes. Près d'un tiers des femmes ne veulent pas faire perdre de temps aux professionnels de santé, et 27% estiment qu'il est plus facile de s'autodiagnostiquer en raison des délais d'attente.
Les femmes étaient plus susceptibles de souffrir de maux de tête, de migraines et de fibromyalgie. Les douleurs menstruelles et l'endométriose sont également des facteurs importants d'inconfort dans la vie des femmes. Il est également apparu que 41% des femmes avaient du mal à dormir à cause de leurs douleurs, que 39% se sentaient moins capables de faire de l'exercice et que 24% se sentaient même déprimées.
En conséquence, 65% de toutes les femmes interrogées souhaiteraient avoir un meilleur accès aux informations concernant leur douleur.
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L’équipe de rédaction Tempo Today
