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Partout dans le monde, les filles commencent leur puberté plus tôt que jamais.
Une étude réalisée en 2020 dans 20 pays répartis sur six continents a révélé que l'âge médian auquel les filles commencent à développer leurs seins a diminué d'environ trois mois chaque décennie depuis 1977, passant d'environ 10,5 ans à 9,5 ans. Certaines études suggèrent que ce rythme s'accélère depuis le début de la pandémie de Covid-19 en 2020.
Actuellement, moins de 1 % de la population américaine souffre de puberté précoce, selon les statistiques de l'Institut national de la santé infantile et du développement humain, avec des taux similaires en Corée du Sud et au Danemark.
Mais l'âge moyen auquel commence la puberté continue de baisser, et les chercheurs ne savent pas exactement pourquoi, bien qu'il y ait de nombreuses raisons possibles. Des études antérieures ont montré que l'amélioration de l'hygiène et de l'accès à la nutrition est corrélée à une meilleure santé de l'enfant et donc à une maturation plus précoce. Mais il existe aussi des explications plus inquiétantes. L'obésité infantile aux États-Unis est passée de 5 % dans les années 1970 à 20 % en 2018, et certaines études établissent un lien entre l'obésité et un développement pubertaire plus précoce chez les filles et un retard de la puberté chez les garçons.
Mais l'âge moyen auquel commence la puberté continue de baisser et les chercheurs ne savent pas exactement pourquoi, bien qu'il y ait de nombreuses raisons possibles. Des études antérieures ont montré que l'amélioration de l'hygiène et de l'accès à la nutrition est corrélée à une meilleure santé de l'enfant et donc à une maturation plus précoce. Mais il existe aussi des explications plus inquiétantes. L'obésité infantile aux États-Unis est passée de 5 % dans les années 1970 à 20 % en 2018, et certaines études établissent un lien entre l'obésité et un développement pubertaire plus précoce chez les filles et un retard de la puberté chez les garçons.
Des niveaux de stress plus élevés pendant la petite enfance ont également été associés à une puberté précoce. Enfin, de plus en plus de recherches préliminaires explorent la relation entre la puberté précoce et les substances chimiques perturbatrices du système endocrinien présentes dans les produits de la vie quotidienne, tels que les emballages en plastique, les produits de beauté, les pesticides, les meubles et les appareils électroniques.
« Nous savons déjà que de nombreux produits que nous consommons augmentent le risque de complications et de changements dans la santé. La puberté en est une conséquence logique", explique Adeiyewunmi (Ade) Osinubi, médecin urgentiste à la Penn Medicine de Philadelphie.
Les femmes qui ont une puberté précoce sont également plus exposées au cancer du sein, aux maladies cardiaques et aux accidents vasculaires cérébraux à l'âge adulte. Il est également prouvé que la puberté précoce est liée à un taux plus élevé de syndrome des ovaires polykystiques, une affection hormonale qui peut entraîner des règles irrégulières et des kystes se développant à l'extérieur des ovaires.
Les filles qui entrent tôt dans la puberté sont également plus susceptibles d'être victimes de brimades pendant leur enfance et présentent un risque plus élevé de dépression, d'anxiété sociale, de troubles de l'alimentation et de toxicomanie. Des recherches récentes ont également montré que la puberté précoce a des conséquences sur la santé mentale qui se prolongent à l'âge adulte, les jeunes adultes qui ont commencé leur puberté tôt étant plus susceptibles de présenter des symptômes dépressifs que ceux qui sont entrés dans l'âge adulte à un âge moyen.
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L’équipe de rédaction Tempo Today
