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"Nous faisons ce qui devait être fait il y a 25 ans : revoir ce qu'on appelle la nomenclature, les milliers de types de services médicaux différents et les honoraires qui les accompagnent", a déclaré le ministre Vandenbroucke au Knack.
"Le temps que le médecin consacre au patient, la formation spéciale nécessaire pour les services spécialisés, la responsabilité qui en découle : tout cela doit être correctement rémunéré et les énormes différences de rémunération n'y répondent pas aujourd'hui. Nous avons fait 65 % du travail, mais je vais certainement y travailler jusqu'à la fin de l'année 2024".
"Entre-temps, nous avons déjà pris une décision importante : avant le début de l'année 2024, les tarifs des laboratoires cliniques seront réduits de 15 %. Cela nous permettra d'économiser 223 millions d'euros par an. Sur cette somme, 23 millions serviront à renforcer les cabinets de médecins généralistes, 23 millions serviront à améliorer la médecine spécialisée, et nous utiliserons le reste pour financer les hôpitaux de manière plus équitable et plus transparente. Mon interdiction des suppléments d'honoraires pour les scanners à l'hôpital a également été annulée. Je trouve inacceptable que les gens doivent payer un supplément pour des examens aussi courants, sauf peut-être la nuit et le week-end.
Les gens sont également impuissants, car ils ne savent pas vers quel radiologue ils seront orientés et ce qu'il pourrait facturer en plus des tarifs officiels. Nous mettons fin à cette situation", a déclaré le ministre à Knack.
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L’équipe de rédaction Tempo Today
