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Les organismes ayant pour préoccupation la santé demandent depuis de nombreuses années aux responsables politiques de développer un Plan Alcool.
Les organismes ayant pour préoccupation la santé demandent depuis de nombreuses années aux responsables politiques de développer un Plan Alcool. Son objectif serait de réduire les conséquences sanitaires, individuelles et publiques, de la consommation de boissons alcoolisées, ainsi peut-on lire dans une carte blanche de la SSMG.
« En effet, cette consommation n’est pas anodine. En Belgique, l’alcool est la 4ème cause de mortalité et de diminution de la qualité de vie chez les personnes âgées de 15 ans et plus. En 2018, les décès liés à l’alcool étaient estimés à 5,4% de l’ensemble des décès. Ce chiffre est une estimation basse qui ne tient pas compte de l’ensemble des décès directs et indirects liés à la consommation nocive d’alcool (le chiffre de 10,5 %, ou environ 10.000 décès par an, étant plus proche de la réalité). La mortalité imputable à la consommation d’alcool est plus élevée que celle imputable à des maladies comme le sida, le diabète et la tuberculose.
Les coûts directs (ex. soins de santé) et indirects (ex. perte de productivité) de la consommation d’alcool sont majeurs et estimés en milliards d’euros. Les recettes apportées à l’Etat (via la TVA et les accises) n’équilibrent par ailleurs pas ces coûts. »
Lire plus sur la carte blanche de la cellule Alcool de la SSMG :
https://www.ssmg.be/avada_portfolio/plan-alcool-carte-blanche/
L’équipe de rédaction Tempo Today