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Une nouvelle étude portant sur plus de 2.000 patients ayant été hospitalisées en raison de Covid-19, présentée lors de l’ECCMID 2022, montre qu'un an après l’infection, seul un patient sur quatre est complètement rétabli, et certains groupes sont particulièrement à risque.
Les données de l'étude post-hospitalisation Covid-19 (PHOSP-COVID) qui a évalué les adultes (âgés de 18 ans et plus) qui ont été hospitalisés pour cause de Covid-19 à travers le Royaume-Uni.
Au total, 2.320 participants sortis de l'hôpital entre le 7 mars 2020 et le 18 avril 2021 ont été évalués 5 mois après leur sortie de l'hôpital et 807 (33%) participants ont effectué des visites à 5 mois et à 1 an au moment de l'analyse (l’étude étant toujours en cours). Ces 807 patients avaient un âge moyen de 59 ans et 279 (36%) étaient des femmes. La proportion de patients rapportant un rétablissement complet était similaire entre 5 mois (501 [26%] sur 1965) et 1 an (232 [29%] sur 804).
Le fait d'être une femme (32% moins de chances), d'être obèse (deux fois moins de chances) et d'avoir bénéficié d'une ventilation mécanique à l'hôpital (58% moins de chances) étaient tous associés à une probabilité moindre de rétablissement complet à un an. Les symptômes persistants les plus courants de l'étude Covid étaient la fatigue, les douleurs musculaires, le ralentissement physique, le manque de sommeil et l'essoufflement.
Sur les 2.320 participants, 1.636 disposaient de données suffisantes pour les attribuer à un cluster : 319 (20%) avaient une déficience physique et mentale très grave, 493 (30%) une déficience physique et mentale grave, 179 (11%) une déficience physique modérée avec une déficience cognitive, et 645 (39%) une déficience mentale et physique légère. L'obésité, une capacité d'exercice réduite, un plus grand nombre de symptômes et des niveaux plus élevés de protéine C-réactive étaient associés aux groupes les plus graves. Dans les groupes très sévères et modérés avec troubles cognitifs, les IL-6 étaient plus élevées que dans le groupe léger.
Le Professeur Brightling, autre auteur de l’étude, a conclu : « Notre étude met en évidence un besoin urgent de développer des services de soins de santé pour soutenir cette population de patients importante et en augmentation rapide, chez qui il existe un fardeau substantiel de symptômes, y compris une capacité d'exercice réduite et une qualité de vie liée à la santé considérablement diminuée 1 an après la sortie de l'hôpital. Sans traitements efficaces, la Covid longue pourrait devenir une nouvelle affection de longue durée très répandue. Notre étude justifie également la recherche de traitements pour la Covid longue avec une approche de médecine de précision pour cibler les traitements sur le profil individuel du patient afin de restaurer la qualité de vie liée à la santé ».
Référence : pour en savoir plus, cliquez ici.
L’équipe de rédaction Tempo Today
Bonkour
Article intéressant
En Belgique aussi on s'active a ce sujet
voir
https://orbi.uliege.be/handle/2268/288290
https://orbi.uliege.be/handle/2268/289849
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Marc Jamoulle, MD, PhD, medecin de famille, charleroi
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