Ce que le sida et le covid-19 ont en commun

Le rejet généralisé de la vaccination est attribué à des problèmes contemporains spécifiques : le climat politique tendu, les mouvements "antivax", les nouveaux mécanismes de ces vaccins et leur mise sur le marché anormalement rapide. À la fin des années 1990, les premiers traitements efficaces contre le VIH ont parfois été reçus de la même manière.

Aucun médecin spécialiste du VIH n'oubliera jamais le tournant de 1996, lorsqu'il est apparu clairement que des combinaisons antirétrovirales spécifiques pouvaient sauver des vies. Avec cette poignée quotidienne de gélules et de pilules, les patients émaciés ont commencé à vivre, toutes les promesses implicites de la médecine moderne étant soudainement visibles dans leur chair et leur sang.

De nombreux patients séropositifs mendiaient pour obtenir les médicaments après avoir vu les transformations d'amis et de parents ou simplement parce qu’ils faisaient confiance à nos promesses. D'autres patients ne voulaient pas en savoir davantage et ne pouvaient pas être convaincus.

"Les médicaments contre le sida étaient toxiques, pas naturels, empoisonnés", disaient-ils. Les médicaments étaient destinés aux malades et aux mourants, pas aux personnes fortes comme eux. (Ils allaient vaincre le virus !) "Un frère est mort après avoir pris les médicaments, un voisin a eu des douleurs persistantes…", ils ont préféré essayer d'abord un régime. Les médicaments étaient les dernières armes biologiques dans la guerre du gouvernement contre ses propres citoyens. Le SIDA lui-même était un mythe spécialement conçu pour s'assurer que le traitement infiltrerait et détruirait des communautés entières.....

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https://jamanetwork.com/journals/jama/fullarticle/2783500