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Covid-19 : vaccination et infections antérieures offrent une réponse immunitaire contre Omicron

Lorsqu'une personne est infectée par le SRAS-CoV-2, le système immunitaire est mis à contribution pour éliminer l'infection. Le variant Omicron peut malheureusement échapper aux réponses des anticorps, même chez les personnes vaccinées.

Lorsqu'une personne est infectée par le SRAS-CoV-2, le système immunitaire est mis à contribution pour éliminer l'infection. Le variant Omicron peut malheureusement échapper aux réponses des anticorps, même chez les personnes vaccinées. Cependant, une nouvelle étude indique que la réponse des lymphocytes T reste robuste contre ce variant, offrant ainsi une protection contre la maladie grave.

Pour l'étude, l'équipe a obtenu des échantillons de sang de 76 adultes vaccinés et non vaccinés, avec ou sans infection préalable par le SRAS-CoV-2. Les chercheurs ont constaté que les réponses des lymphocytes T chez les personnes ayant été infectées antérieurement, vaccinées, ayant à la fois été infectées et vaccinées, et celles ayant reçu une dose de rappel étaient largement préservées contre la protéine spike d'Omicron. Les personnes ayant déjà été infectées présentaient également des réponses contre d'autres protéines virales.

Cependant, environ 20 % des individus présentaient une réponse des lymphocytes T significativement réduite malgré une infection ou une vaccination antérieure. Heureusement, le rappel de vaccin semblait multiplier par vingt la réponse des lymphocytes T.

« Nos résultats devraient rassurer la population générale sur le fait que la grande majorité des personnes infectées et vaccinées antérieurement devraient avoir une réponse des lymphocytes T face à Omicron, conférant une protection contre la forme sévère de la Covid-19 », a déclaré l'auteur principal Gaurav D. Gaiha, gastro-entérologue au MGH et chercheur au Ragon Institute. « Notre étude incite à faire le rappel de vaccin pour aider la population à se protéger contre Omicron en augmentant considérablement leur immunité grâce aux lymphocytes T ».

Toutefois, la réponse plu faible à Omicron de certaines personnes pourrait indiquer que le virus peut évoluer pour échapper aux cellules T. Selon les chercheurs, il est donc impératif de continuer à travailler sur l’élaboration de nouveaux vaccins, et de continuer à prendre des mesures de précautions, telles que le port du masque.

Référence : pour en savoir plus, cliquez ici.

L’équipe de rédaction Tempo Today

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