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La saison pollinique 2023 a démarré

Le réseau national de surveillance aérobiologique AirAllergy de Sciensano a annoncé le début de la saison des pollens, les premiers de l’année étant émis par l’aulne et le noisetier. Les personnes sensibilisées au pollen de ces arbres risquent de développer des symptômes allergiques.

Une saison particulièrement précoce

De couleur jaune, les chatons des aulnes et surtout des noisetiers sont déjà bien visibles depuis le mois de décembre. Les températures exceptionnellement élevées semblent avoir accéléré leur développement, au point d’avoir provoqué une saison des pollens particulièrement précoce. Il y a donc proportionnellement plus de fleurs chargées en pollen par rapport aux années précédentes à la même période. Toutefois, Les précipitations assez fréquentes en cette période ont tendance à maintenir les concentrations polliniques de l’air relativement basses.

« Le weekend dernier, les concentrations ont atteint 139 grains/m³ d’air à Bruxelles. La saison pollinique a bien commencé. La question est maintenant de savoir de quelle manière ces arbres vont émettre leur stock de pollen dans l’air. Et cela va largement dépendre des conditions météorologiques à venir ces prochains jours.» explique Nicolas Bruffaerts, collaborateur scientifique du service Mycologie et aérobiologie de Sciensano. « Les concentrations en pollen d’aulne et de noisetier peuvent rapidement décoller, jusqu’à mille fois plus. Si le temps est maintenu sec sur une période prolongée, les grains de pollen pourraient se disperser en masse dans l’air.» poursuit-il.

Le reflet de l’environnement sous la pression du changement climatique

Comparée aux relevés historiques, cette saison pollinique est anormalement précoce. Un tel timing a déjà été observé à quelques reprises par le passé mais c’est un phénomène qui devient progressivement plus fréquent en raison du changement climatique. Sur le long terme, l’augmentation des températures exerce une forme de pression sur le cycle de reproduction des arbres, dont le pollen est un élément-clé.

« La mesure des taux de pollen est un indicateur, parmi d’autres, des effets du climat sur notre environnement. Et malheureusement, ça a aussi un impact direct sur la santé publique. On peut s’attendre dans le futur à ce que notre population soit davantage confrontée aux problèmes des allergies au pollen car sur les dernières décennies, nous observons que des arbres allergisants comme le noisetier et l’aulne produisent progressivement de plus en plus de pollen, et que leurs saisons sont de plus en plus précoces.», conclut Nicolas Bruffaerts.

Référence : pour en savoir plus, cliquez ici.

 

L’équipe de rédaction Tempo Today

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