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Dans une nouvelle étude, des chercheurs de l'université de Chicago ont pu prédire les infections postopératoires chez des patients ayant subi une greffe de foie en analysant les molécules présentes dans leurs selles.
Les chercheurs ont analysé des échantillons fécaux de plus de 100 patients ayant subi une transplantation hépatique afin de déterminer si le microbiome pouvait influencer leur risque d'infection. Ils ont constaté que les microbiomes sains produisent plusieurs métabolites clés, qui sont des molécules produites par la digestion ou d'autres processus chimiques à l'intérieur d'un organisme. Ces métabolites comprennent des acides gras à chaîne courte, bénéfiques pour les hôtes humains, ainsi que des acides biliaires secondaires produits lorsque les bactéries modifient les acides biliaires humains pour les adapter à leurs propres besoins. Il s'est avéré que dans un microbiome diversifié, ces besoins incluent la lutte contre les bactéries résistantes aux médicaments.
Les chercheurs ont ensuite évalué s'il existait une corrélation entre la composition du microbiome et les infections postopératoires. « Il s'est avéré que la quantité d'agents pathogènes résistants aux médicaments dans le microbiome prédisait les infections postopératoires avec une précision que nous rechercherions normalement dans un test clinique », a déclaré C. Lehmann, premier auteur de l’étude.
Les chercheurs ont ensuite examiné les métabolites présents dans les selles des patients pour voir si ces molécules offraient la même valeur prédictive. À eux seuls, les métabolites leur ont permis de classer les patients en deux catégories : les microbiomes sains et les microbiomes malsains. En faisant le dernier saut analytique, les scientifiques ont découvert qu'ils pouvaient utiliser les métabolites pour prédire si un patient allait contracter une infection.
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L’équipe de rédaction Tempo Today
