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Des scientifiques de l’UNIGE ont identifié un nouveau type de capteur moléculaire qui permet au parasite du paludisme d’infecter les cellules humaines ou le moustique au bon moment.
Avec près de 250 millions de cas par an dont 621 000 mortels, le paludisme continue de faire des ravages, particulièrement en Afrique subsaharienne. Le paludisme est une maladie parasitaire transmise par les moustiques et causée par un microbe du genre Plasmodium. Au cours de son périple entre le moustique et l’humain, Plasmodium doit continuellement s’adapter aux spécificités des nombreux organes et cellules qu’il parasite. Les microbes possèdent des capteurs faits de protéines pour détecter des molécules spécifiques aux milieux qu’ils colonisent. Or, si la plupart des organismes vivants partagent les mêmes types de capteurs, Plasmodium fait exception. Des biologistes de l’Université de Genève (UNIGE) sont parvenu-es à identifier un nouveau type de capteur qui permet à Plasmodium de savoir précisément où il se trouve et quoi y faire. Ces travaux, à découvrir dans la revue Science Advances, ouvrent la possibilité de brouiller les signaux perçus par ce capteur pour désorienter le parasite et ainsi empêcher sa réplication et sa transmission.
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L’équipe de rédaction Tempo Today