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Les problèmes intestinaux sont un symptôme précoce de la maladie de Parkinson et du syndrome du côlon irritable.
La protéine LRRK2 (leucine-rich repeat kinase 2) était déjà liée génétiquement à ces deux maladies, mais le mécanisme exact était inconnu jusqu'à présent. Les neuroscientifiques de la KU Leuven montrent que la présence de LRRK2 mutantes dans les cellules immunitaires provoque une réponse inflammatoire croissante dans le côlon qui peut éventuellement conduire à une inflammation dans le cerveau, contribuant ainsi à la neurodégénérescence comme dans la maladie de Parkinson.
Depuis plusieurs années, on sait que l'intestin peut avoir une influence importante sur les fonctions cérébrales. Ce que l'on appelle "l'axe intestin-cerveau" constitue donc une nouvelle voie importante pour les neuroscientifiques dans l'étude des troubles neurologiques tels que la maladie de Parkinson, qui touche chaque année quelque 10 millions de personnes dans le monde.
Des chercheurs de la KU Leuven, dirigés par le professeur Veerle Baekelandt, ont mis en évidence le rôle central de la protéine LRRK2 (leucine-rich repaet kinase 2) dans l'évolution du syndrome du côlon irritable et de la maladie de Parkinson.
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L’équipe de rédaction Tempo Today
