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"Le modèle actuel est beaucoup trop désinvolte face aux grands défis sanitaires."
« Je n'aime pas l'expression « infarctus des soins de santé » parce qu'un infarctus est l'issue fatale que l'on veut éviter. Mais ce seront dix années passionnantes de stress dans les soins de santé. Nous allons connaître dix années d'hypertension artérielle. Et si vous ne faites rien, cela pourrait conduire à un infarctus", a déclaré le ministre au quotidien flamand De Morgen.
« Nous avons mal évalué le vieillissement. Pendant 20 ans, les discussions sur le vieillissement ont principalement porté sur les pensions. Dans le domaine des soins de santé, on a surtout pensé que les coûts de fin de vie évolueraient simplement avec le vieillissement de la population. Une erreur, car les soins aux personnes âgées deviennent de plus en plus complexes. »
« En même temps, avec les médecins et les infirmières, on assiste à un exode du secteur des soins. Après tout, ils vieillissent eux aussi. La situation devient alors risquée, car il faut plus de soins et il y a moins de personnes disponibles pour les prodiguer.
« Le modèle actuel est beaucoup trop désinvolte face aux grands défis sanitaires. Il commence par s'occuper des personnes ayant un problème médical. Alors qu'il faudrait en fait partir des objectifs de santé prioritaires à l'envers. C'est là qu'il faut concentrer les budgets. Il faut sortir des silos dans lesquels chaque sous-secteur distribue l'argent ».
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L’équipe de rédaction Tempo Today
